. Florence. éplorer le deuil de lart florentin. Frà Bartolommeo (1469-1517). Celui-ci, Jîaccio delhi Porta. « hommetranquille et bon dénature, et qui craignait Dieu », était déjà renommépour sa fresque du ///.(,v;;/r;// à la chapelle funéraire de Santa .^lariaNovella, quand les sermons de Savonarole, quil suivait avic une dévo-tion passionnée, le décidèrent à renoncer au modèle nu dans la pratii[uede son art. Il apporta son tribut de dessins et desquisses peu vêtues aubûcher où le moine ht entasser pèle inèle les œuvres dart de la Renais- ço 1 r. O 1< E X C E sance, les parures de femmes et


. Florence. éplorer le deuil de lart florentin. Frà Bartolommeo (1469-1517). Celui-ci, Jîaccio delhi Porta. « hommetranquille et bon dénature, et qui craignait Dieu », était déjà renommépour sa fresque du ///.(,v;;/r;// à la chapelle funéraire de Santa .^lariaNovella, quand les sermons de Savonarole, quil suivait avic une dévo-tion passionnée, le décidèrent à renoncer au modèle nu dans la pratii[uede son art. Il apporta son tribut de dessins et desquisses peu vêtues aubûcher où le moine ht entasser pèle inèle les œuvres dart de la Renais- ço 1 r. O 1< E X C E sance, les parures de femmes et les exemplaires du Dicanitron. Savo-narole mort, Baccio vint demander la robe de Saint-Dominique au cou-vent de Prato. Dès lors, il sappellera Frà Bartolommeo. Il demeurequatre années sans toucher à ses pinceaux. Le passage de Raphaël àFlorence réveille en lui sa vocation première. Raphaël lui emprunte lesecret de sa robuste couleur et lui donne des recettes de André del Sarto. La Madone aux harpies(ainsi nommée des figures qui décorent le piédestal sur lequel se tient la Vierge). Palais Pitti. Bartolommeo peignait « dune manière énergiqvie, fragliarda maniera,qui donnait Tillusion du relief ». Il excellait dans les belles ordonnances,quelque peu théâtrales, des saints et des anges entourant la MadonefUffizi), des Évangélistes accompagnant le Christ (Pitti). Il se rendit àRome pour y étudier Michel-Ange : mais, selon Vasari, Rome lui causacomme un éblouissement, Tair romain ne lui réussit point comme Tairtoscan. Il revint donc à Florence. Afin de prouver quil était très capablede peindre le nu, il fit alors un Saint-Sébastien qui, peut-être, est celui du LA SECONDE MOITIÉ DU « QUATTROCENTO » 91 musée de Toulouse. Le Pitti a gardé sa Pietà, dun si émouvant pathé-tique. Le bon moine était dispensé de lassiduité au chœur, car son travailétait, pour San Marco, une source de bénéfices. Mais il aimai


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