Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . fait que javois fû; ceft quil avoit envieDèpoufer Marianne, <&: quil cherchoit au/ïi Quelque agent fort adroit pour lintroduire ici, F R O N T I bien. Vous refufez une charge pareille! L E A N D R î point; mais avant tout, Frontin, je lui confeilleDe fàvoir fi la belle a le cœur prévenu;Et pour entrer céans fins être reconnu,Je me charge du foin déclaircir le myflère. la confidente eft ce quil fàlioit fiire. L E A N D R E.Çefl à quoi jai penfc, me faifant un plaifir 43^ -^^ ^édifantf De méclaircir moi-inême, & de me d


Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . fait que javois fû; ceft quil avoit envieDèpoufer Marianne, <&: quil cherchoit au/ïi Quelque agent fort adroit pour lintroduire ici, F R O N T I bien. Vous refufez une charge pareille! L E A N D R î point; mais avant tout, Frontin, je lui confeilleDe fàvoir fi la belle a le cœur prévenu;Et pour entrer céans fins être reconnu,Je me charge du foin déclaircir le myflère. la confidente eft ce quil fàlioit fiire. L E A N D R E.Çefl à quoi jai penfc, me faifant un plaifir 43^ -^^ ^édifantf De méclaircir moi-inême, & de me découvrir. Si je trouvois encor Marianne fidèle, Pour chercher les moyens de munir avec elle. F R O N T I réu/Ti ! L E A N D R E. Trop bien pour mon malheur,]£t japprends quun rival ma dérobé fon cœur. F R O N T I N. Que faire donc l L E A N D R E. Je crains que lon ne nous entende. Sortons ; mais prends ceci. (il lui donne fa bûiirfe.) F R O N T I N. Que lAmour vous le rende. Fin du premier Aâe,. ACTE II, Comédie. 433 ACTE IL SCENE PREMIERE. LISETTE. i 11 ou s aurons de la peine à parer ce defTein,Si Valère au plus tôt ne nous prête la ! le voici. SCENE IL VALERE, JVloNSIEUR . . VALERE. Je vais chez la comtefle,Qui veut mentretenir dune affaire qui prefTe. tante, monfieur, vous aime tendrement. nen faurois douter; jai vu Ton teftamentQui me fait légataire. LISETTE. Avec cet héritageToîne L I i i 434* Le Médifant, Vous pourrez contracter un riche mariage,Et je fais un parti qui vous convienciroit fort. V A L E R E. Ce nefl pas lintérêt qui réglera mon fort. Je tiens quil faut aimer celle à qui lon fe donne. , monfieur, une jeune perfonneQue lon nomme Ifiîbclleî V A L E R E. En aucune faç fœur de Richefource, <&:. . V A L E R E. Je connois ce nefl point dans Paris de plus riche dhonneur. jamais vu cet


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