. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . LAvare meurt comme il a vécu, DES MOEURS. EXPLrI/CATiO N delà ctnquante-feptiè^^me Figure. Te voila paavrc Avare à la fin dé ta vie. Implore à ton fecours lOr qui fut ton envieVoysll te peut tenir tout ce quil ta promis rMais au fort de ton mai le traiftre tabandonneEt pourrbn dclè-poir le voila qui le donneAttx plus grands de tes ennemis UELQUES meîanchoU-ques que vous foyez , devous voir fl éloignez , devos prétentions , il fautneantmoins que vo


. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . LAvare meurt comme il a vécu, DES MOEURS. EXPLrI/CATiO N delà ctnquante-feptiè^^me Figure. Te voila paavrc Avare à la fin dé ta vie. Implore à ton fecours lOr qui fut ton envieVoysll te peut tenir tout ce quil ta promis rMais au fort de ton mai le traiftre tabandonneEt pourrbn dclè-poir le voila qui le donneAttx plus grands de tes ennemis UELQUES meîanchoU-ques que vous foyez , devous voir fl éloignez , devos prétentions , il fautneantmoins que vous riezdu plaifant ipedacequetioftre Poëfie muette vous a préparé»Approchez donc du miferable lit où gîtun malade encore plus miferable ^ &:contemplez Tavare Opimius, contraintpar un mal vjolent dabandonner la gar-de de Tes facs 6c de fes coffres. Le catke-. 126 LA DOCTRINE lelétonfKr, a fluxion uy fait percîr«lufage des fens , il dort en dépit quilen at, d*un fomme prefque mortel -, defon Ame qui veille encore «n peu , neîuy reprefente autour de luy que destroupes de voleurs, refolus de senrichirdefès dépoiiillcs : Mais ces vi(îon& nefont pas abrolument trompeuies -, carfes héritiers acharnez fur fon argent,comme des Vautours fur une charogne,engloutiffent des yeux & de la penfte,tous lesTrefors que ce Dragon a fi long-temps gardez. Ils en parlent comme silétoit déjà mort. Ils fe railent de lapeine quila prifeà les enr chir, & pourle mocquer de tuy, sentredifent quafînque {à mort foit conforme à fa vie ^il ne faut pas beaucoup dépenfer à fe^funérailles. Le Médecin cependant ,plus charitable que les héritiers , ac-coujt au foulagement du Malade. Ilvient le remède àla main, & employétoute fa faufïê éloquence, pour vaincrefon afToupifTement. Comme il voit quilnen peut venir à bout yi\ tente le de


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