Le Monde moderne . mme est déshonorée par linfidélité,simple peccailille chez lhomme, il fautque Suzette arrive à ses cheveux blancsavec lignorance de la honte , depuis la cérémonie doùnous sortons, jai de nouveaux projets. — Mon Dieu ! mécriai-jc, que vas-tufaire encore? Les projets dun hommede ta trempe sont eflravanls. — Je vais faire une chose ])eu allen-due en elfet. Je vais reprendre avec mafemme les apparences de la vie com-mune. De celle fa^on, ma lille mestrendue et ses enfants pourront avoirmes caresses. monde dira : <? Quellesainte que celle admirable Suza


Le Monde moderne . mme est déshonorée par linfidélité,simple peccailille chez lhomme, il fautque Suzette arrive à ses cheveux blancsavec lignorance de la honte , depuis la cérémonie doùnous sortons, jai de nouveaux projets. — Mon Dieu ! mécriai-jc, que vas-tufaire encore? Les projets dun hommede ta trempe sont eflravanls. — Je vais faire une chose ])eu allen-due en elfet. Je vais reprendre avec mafemme les apparences de la vie com-mune. De celle fa^on, ma lille mestrendue et ses enfants pourront avoirmes caresses. monde dira : <? Quellesainte que celle admirable Suzanne ! pardonné ! » Une fois encore jauraitrompé le monde I — Je devine ce qui se passe en loi,dis-je à mon ami. Dans la rencontre delout à lheure, lu as senti que tu aimesencore la femme? — .Ah ! lu ny entends rien ! me répon-dit Hector de Fossomagne. Jai senti, aucontraire, — et cest là ce ((ui me décide,— j ai senti tpie je ne 1 aime plus! LlioN un. T -t3((5- T O KI O. Un des vieux résidents étrangers auJapon, à qui on demandait un jour sonsentiment sur ce pays, caractérisait sesimpressions diverses en appelant lem-pire du Soleil levant ?. la terre des dés-appointements )i. Le mot est joli et bienvrai en ce qui concerne Tokio spéciale-ment. On avait rêvé, en elTet, quelqueville g^randiose, aux portes gigantesques,aux palais sans nombre, avec toute larichesse et la splendeur orientales, et,quand on approche de cette capitaledun empire de iO millions d âmes, onest désagréablement surpris de voircomme un immense village, aux mai-sons basses, aux rues boueuses, avecune vie populaire grouillante et uneabsence de luxe absolue. Peu à peucependant, lorsquon se défait de sesidées premières, on garde, somme toute,limpression fort curieuse et peu banaledune grande cité étrangement bariolée,pittoresque et vivante. Sil faut en croire les vieilles annalesIX. — l!l. du Japon, le pays autrefois n aurait paseu moins, tour à tour


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