. La Lecture. la se:naine, je travaille dans un sous-sol, moi, edu matin au soir, encore! Mon travail fini, je couche dans un<cave! Alors, vous comprenez que le dimanche, (juand loccasioise présente, je ne suis pus fâché de fumer un cigare au grand aiâ et devant un joli panorama! Uc()rgcs Al ii.£^^^!^ÃSi.^ÃS*.^ê5i.^^iSti&^^ÃSt^^^^^^Ãl»Ã^ÃS:LÃSi^êSt SOUVENIRS D UN PKISONNIER DE GUERRE EN ALLEMAGNE (Suite) La Forteresse Nous arrivons en pleine nuit dans une ville fortifiée, K,ingt-cinq |lieues c Berlin. H faitombre et trèsroid ; laspect dea, forteresse paraît)lus sinistre Ã


. La Lecture. la se:naine, je travaille dans un sous-sol, moi, edu matin au soir, encore! Mon travail fini, je couche dans un<cave! Alors, vous comprenez que le dimanche, (juand loccasioise présente, je ne suis pus fâché de fumer un cigare au grand aiâ et devant un joli panorama! Uc()rgcs Al ii.£^^^!^ÃSi.^ÃS*.^ê5i.^^iSti&^^ÃSt^^^^^^Ãl»Ã^ÃS:LÃSi^êSt SOUVENIRS D UN PKISONNIER DE GUERRE EN ALLEMAGNE (Suite) La Forteresse Nous arrivons en pleine nuit dans une ville fortifiée, K,ingt-cinq |lieues c Berlin. H faitombre et trèsroid ; laspect dea, forteresse paraît)lus sinistre à laueur des torches[ui éclairent les-)ace, les groupesle soldats attcn-lant leur réparti-ion dans leshambrécs et lesaseinates. Nous sommesontents de voiriotre course ter-linée; nous allonsnfin nous reposerle nos fatigues, deos Dautres prison- iers français, ici epuis quelque temps, nous aident cordialement à iiou^ instal (l) Voir les numéros de La Lecture, ilopuis le 5 Les mis payaiLMit, les autres so plaignaient. lor, à 18(; LA LECTURE ILLUSTRÃE })roparer notre lit composé dune paillasse et dune retrouve des figures de son régiment, est heureux depouvoir causer des camarades disparus, éloignés, et dapprendredes événements quon est surpris de navoir pas sus plus tôt. Après un maigre souper, nous nous couchons. Le sommeil mevient diflicilement; jai lesprit hanté de cauchemars, de rcvespénibles. Le lendemain et les jours suivants, des malades furent ;5portés à lhôpital. Vingt-cinq pour cent de leffectif de larmée de Metz succom-bèrent aux suites des maladies dues aux fatigues, aux privationsdu siège. Près de larsenal, les prisonniers occupaient un bastion, sorted(grand hangar, aux murs épais, éclairé faiblement du côté deville. Dautres, installés dans les casemates, en bas, ne voyaientjour que lorsquils sortaient dans


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