Senlis . ard Siméoii ; comme à Chartres et à Reims,il porte lEnfant Jésus. Robinet a reconstitué latête de Siméon, le corps et la tête de lEnfantJésus. La tête de lEnfant Jésus, comme dailleurscelle de lange du groupe dAbraham, est de fortmauvais style. Derrière la tête de ces person-nages, on voit un nimbe, rarement appliqué aumoyen âge à des personnages de lAncien Testa-ment. Ces statues sont inspirées de celles qui se trou-vaient autrefois aux portails de Saint-Denis, etdont les dessins de Montfaucon nous ont conservéle souvenir ; le geste de saint Jean-Baptisterelevant de la main gauche, a
Senlis . ard Siméoii ; comme à Chartres et à Reims,il porte lEnfant Jésus. Robinet a reconstitué latête de Siméon, le corps et la tête de lEnfantJésus. La tête de lEnfant Jésus, comme dailleurscelle de lange du groupe dAbraham, est de fortmauvais style. Derrière la tête de ces person-nages, on voit un nimbe, rarement appliqué aumoyen âge à des personnages de lAncien Testa-ment. Ces statues sont inspirées de celles qui se trou-vaient autrefois aux portails de Saint-Denis, etdont les dessins de Montfaucon nous ont conservéle souvenir ; le geste de saint Jean-Baptisterelevant de la main gauche, autour de la taille, lepan de son manteau ; Tattitude assez bizarre deDavid, les jambes croisées, se retrouvaient tout à 72 SK-NLIS lait semblables à Saint-Denis. Ici encore la sta-tuaire nappartient déjà plus au stvle du xii siècle :les poses ne sont plus hiératiques et roides, lar-tiste a cherché à copier la vie. les proportionsse ra|)prochent de celles du corps de Ihoninie. et. les tèl(*s ne senibliMil plus sortir coninu^ d un four-reau loni;- r[ élioit: les vètiMuents sont inter-prètes plus laii^cinenl, et les plis tiailés a\ec unecerlaiiuî recherche de la vérité. Sous les socles des statues colonnes se tlérou-lenl les douze scènes dim ((flriulricr. I/usatre de«•es calendriers est lies ancien. Le pa\e des basi-li(|ues était parfois oine des images s\ nibolicpies : 73 (les saisc^ns ; on en voit dans les nioniunents cai-o-lingiens, puis au xii et au xiii siècle, sculptésaux portails de beaucoup déglises et de presquetoutes les grandes cathédrales. Les deux premiers bas-reliefs à gauche repré-sentent deux chimères affrontées, ailées, Tune àtète d homme, lautre à tète de mulot, dun trèsbeau style ; le modelé, dune grande finesse, estremarcjuable. A droite, les sujets sont très muti-lés : ce sont une ligure de diable cornu et unoiseau à larges pattes et à tête dhomme. Sur les douze autres panneaux est sculpt
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