Oeuvres de . utêtre de même de celle-ci ; votre réfolu-tion fera prife & votre réponfe partieavanc quelle vous parvienne; ainfi toutdétail feroit ^etormSfovinutile. Jai faitmon devoir; vàius-. ferez le vôtre: maisle fort nous a^ikie., lhonneur noustrahit; nous feronsféparés à jamais, ôc,pour comble dhorreur, je vais pafTer Hélas ! jai pu vivre dans les tiens !O devoir ! a quoi fers-tu? O providence !il faut gémir & fe taire. La plume échappe de ma main. Jétoisincommodée depuis quelques jours ; len- p 5 34<£ La Nouvelle tretien de ce matin ma prodigieu£emetK agité


Oeuvres de . utêtre de même de celle-ci ; votre réfolu-tion fera prife & votre réponfe partieavanc quelle vous parvienne; ainfi toutdétail feroit ^etormSfovinutile. Jai faitmon devoir; vàius-. ferez le vôtre: maisle fort nous a^ikie., lhonneur noustrahit; nous feronsféparés à jamais, ôc,pour comble dhorreur, je vais pafTer Hélas ! jai pu vivre dans les tiens !O devoir ! a quoi fers-tu? O providence !il faut gémir & fe taire. La plume échappe de ma main. Jétoisincommodée depuis quelques jours ; len- p 5 34<£ La Nouvelle tretien de ce matin ma prodigieu£emetK agité la tête & le cœur me font je me fëns dé le ciel auroit-il pitié de mes peines?... Je ne puis me fou- je fuis forcée à me mettre au lit* ôc me confole dans Tefpoir de nen point relever. Adieu , mes uniques amours. Adieu, pour la dernière fois, cher ôc tendre ami de JuRë; Ah! fi je ne dois plus vivre pour toi i naide pas déjà cefle de vivre? o: | ?. H É L O ï S E. 34/ LETTRE XLI. de Julie a Madame dOrïe. JL L eft donc vrai, chère ôc cruelle amie ;que ru me rappelles a la vie & à mesdouleurs ! Jai vu liiiftant heureux oùjallois rejoindre la plus rendre àes mères ;tes foins inhumains monr enchaînée pourla pleurer plus long-remps ; &, quand ledehr de la fuivre marrache à la terre, kregrer de re quirrer my rerient. Si je meconfole de vivre, ceft par iefpoir denavoir pas échappé toute entière à lamort. Ils ne fonr plus, ces agrémens xàemon vifage que mon cœur a payés ficher : la maladie donr je fors men adélivrée. Cetre heureufe perte ralenriralardeur grofîière dun homme allez dé-pourvu de délicateffe pour mofer épouferfans mon aveu. Ne trouvanr plus en moice qui lui plut, il fe foucicra peu du manquer de parole à mon père , fan*oftenfer lami dont il tient U vie , je P G 348 La No u v e llefaurai rebuter cet importun : ma bouchegardera le îîlence y mais mon afped par-lera pour moi.


Size: 1901px × 1315px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthorrousseau, bookcentury1700, bookdecade1790, bookyear1791