. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... le lexpansion thoracique sopère presque uni-quement à la base des pou-mons et latéralement, lessommets restant à peu prèsinactifs ainsi que le dia-phragme; la paroi abdo-minale reste aplatie dansses deux tiers inférieurs. La respiration thoraci-que inférieure fournil cer-tainement plus de souflleque la respiration clavicu-laire, parce que les diamè-tres transversaux de la poi-trine sont plus grands à labasequau sommetdespou-mons; mais elle est con-damnable , parce quellenécessite « une contractiondu diaphragme obligeantce muscle


. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... le lexpansion thoracique sopère presque uni-quement à la base des pou-mons et latéralement, lessommets restant à peu prèsinactifs ainsi que le dia-phragme; la paroi abdo-minale reste aplatie dansses deux tiers inférieurs. La respiration thoraci-que inférieure fournil cer-tainement plus de souflleque la respiration clavicu-laire, parce que les diamè-tres transversaux de la poi-trine sont plus grands à labasequau sommetdespou-mons; mais elle est con-damnable , parce quellenécessite « une contractiondu diaphragme obligeantce muscle à ne pas exécu-ter le mouvement completquil effectue dans linspi-ration du type de ^la Quelle préoccupation doitavoir lartiste pour empê-cher le diaphragme dac-complir son travail, enmême temps quil donnelordre à ses muscles élé-vateurs du tliorax de soulever les ciites inféiieuies !Et quel travail exagéré est ainsi demandé aux mus-cles de la poitrine et au diaphragme ! « 11 est facile de se rendre compte du retentisse-. FiG. 112. respiriUion Ihnrarique infé-rieure ou eoHtale (JoAï..) Inspiration costale . Profil du tliorax et de labdomenavant linspiialion. ment que peut avoir sur la voix une telle façon d6respirer, qui empêche le libre jeu des organes. Onenlève ainsi au souffle une partie de sa puissance,de son intensité, on prépare le chevrotement. » c) La respiration diaphragmatique, quelquefoisnommée à tort abdominale, a été préconisée commela plus simple, la plus facile, la plus naturelle, sousle prétexte quelle met en jeu un seul muscle, le dia-phragme, quelle nexige quune dépense de forceminime, « car il ne sagit, dit le docteur Mandl, quedu déplacement de viscères mous et mobiles de lacavité abdominale » ; et quenfin elle économiseleffort thoracique, les côtes et le sternum devantrester immobiles. On a prétenduque cétait la respiration la plusnatuielle, sous le prétexte quon lobserve chezlhomme et les


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