Revue pittoresque : musée littéraire . de réflexions, de lamentations et de malédictions.— Ah! oui, de malédictions! Mais, patience : Tout sanime, les jeunes filles vont aux champs ;on voit passer les moutons qui se rendent à laprairie : entendez-vous leurs bêlements ? Enten-dez-vous le bruissement du fleuve, qui semble sor- tir aussi du sommeil de la nuit? Quelle est cettebergère un peu décolletée qui se baigne à la ri-vière ? Cest Francine, la plus jolie du village. Oùva-t-elle aller après son bain? — Oui, où va-t-elle?demanda lami du musicien.— Mon violon va vous répondre : ..^^^4h.^. Elle
Revue pittoresque : musée littéraire . de réflexions, de lamentations et de malédictions.— Ah! oui, de malédictions! Mais, patience : Tout sanime, les jeunes filles vont aux champs ;on voit passer les moutons qui se rendent à laprairie : entendez-vous leurs bêlements ? Enten-dez-vous le bruissement du fleuve, qui semble sor- tir aussi du sommeil de la nuit? Quelle est cettebergère un peu décolletée qui se baigne à la ri-vière ? Cest Francine, la plus jolie du village. Oùva-t-elle aller après son bain? — Oui, où va-t-elle?demanda lami du musicien.— Mon violon va vous répondre : ..^^^4h.^. Elle va au premier rendez-vous damour. H estmidi. Il fait chaud dans la plaine ; mais Julienlattend suus les saules plantés au bord de la ri-vière. Timidité de la bergère, désirs impatients duberger. Pomance en situation. Que dites-vous dela romance ? — Digne du reste, mon ami, monadmirable ami. — Croiriez-vous quelle les a fuit bâiller? A peine lont-ils écoutée. Lun prisait,lautre, par méchanceté, toussait, — Cal-mez-vous, Robersart, soyons tout îi lœuvre. —Mais pourquoi fait-on des révolutions? pourquoiavons-nous répandu notre sang en 90, 91, 93, sides aristocrates de jurés imbéciles, ou dimbécilesjuré — Trop dorgueil! mon cher, trop dor- UNE lASTORAIJi2ueil! contenions-nous de lestinie île notre pro- pre conscience. — Et des suffrages éclairés dequelques bons amis, ajouta Robersart en tendantla main a son public. Il éteignait une larme entre ses paupières,quand avec celle main quil retira il saisit denouveau larchet pour reprendre sa
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