. La vie de Monsieur le duc de Montausier : pair de France, gouverneur de monseigneur Louis dauphin, bisayeul du roi a present nes,Quand lAurore au matin marrofe de fe$pleurs \ Mais, beauté que le monde adore Et qui fçait doucement ravir, Jeftime beaucoup plus lhonneur de vous fervir >Que celui de régner dans lempire de Flore» Z. M. DE MoNTAysiEÎU SSL 144 LA ROSE. MADRIGAL,^ I vous naviez banni lardeur démefuréeQui du cœur des mortels fait triom-pher lamour,Ma beauté près de vous feroic mal aiïurée,Ax\% chaleurs de lEté je ne dure quun jour*Mais un fort plus heureux en ce lieu men
. La vie de Monsieur le duc de Montausier : pair de France, gouverneur de monseigneur Louis dauphin, bisayeul du roi a present nes,Quand lAurore au matin marrofe de fe$pleurs \ Mais, beauté que le monde adore Et qui fçait doucement ravir, Jeftime beaucoup plus lhonneur de vous fervir >Que celui de régner dans lempire de Flore» Z. M. DE MoNTAysiEÎU SSL 144 LA ROSE. MADRIGAL,^ I vous naviez banni lardeur démefuréeQui du cœur des mortels fait triom-pher lamour,Ma beauté près de vous feroic mal aiïurée,Ax\% chaleurs de lEté je ne dure quun jour*Mais un fort plus heureux en ce lieu men-vironne,Le tems dont le pouvoir de toute chofe oj> donne,Par vos charmes puifïants fe trouve fur* montéJai de vous obtenu la faveur défirée,Et fur votre vifage, où régne la beauté »Je fuis déternelle durée. - i. Colletét. i4y L A R O S E. MADRIGAL. QUoique la fable nous raconteJamais la Reine dAmathonteNe changea ma couleur , ni mon luftre ancien,Si quelque trait de flânie, à ma neige fallie*Ceft de honte que jai, que le teint de JulieEft eftimé plus frais > & plus beau que lemien. 2 ♦ Idem*. Tome II N 14^ i P|4 #*t^ fw ^t^ ^i^ *■!■* ^r*- l *^iv jm^ pii^ ^T^ ^i^ ^î^ ^T^ T^ ^|* *l^ fw L E NARCISSE. MADRIGAL. JE confacre, Julie, un Narciffe à ta gloirejLui-même des beaucez te cède la jadis touché dun amour fans pareil»Pour voir dedans leau fon image >Il baiffoit toujours fon vifage,Quil eftimoit plus beau que celui du foleiî?Ce neft plus ce deflein qui tient fa tête baffe*Geft quen te regardant il a honte de voirQue les Dieux ont eu le pouvoirDe faire une beauté qui la fienne fupaffe. 3. De MoNTAUSIERt 47LE NARCISSE. MADRIGAL. JE fuis ce Narci/Te fameuxPour qui jadis Echo répandit tant delarmes, Et de qui les appas ne cèdent quà vos char-mes, Qui viens pour vous offrir mes vœux -, Quon maceufe, belle Julie, Davoir en ce deflein plus de témérité Que je neus jamais de folie Adorant ma propre beauté. Je ne pu
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