Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . es variées et souvent bizarres, (fig. 85) qui, malgréleur ressemblance avec les attitudes que nous avons décrites dansletétanismede la période épileptoïde et dans la période des contor-sions, sen distinguent aisément. Nous avons déjà signalé commecaractères communs aux attitudes du tétanisme et aux contor-sions : — a) leur variété ; — h) la perte de connaissance aumoins apparente; — c) limmobilité tétanique; et comme carac-tères distinctifs: — d) le peu de durée; — e) le spasme de larespiration; — /) la perte de connaissance absolu


Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . es variées et souvent bizarres, (fig. 85) qui, malgréleur ressemblance avec les attitudes que nous avons décrites dansletétanismede la période épileptoïde et dans la période des contor-sions, sen distinguent aisément. Nous avons déjà signalé commecaractères communs aux attitudes du tétanisme et aux contor-sions : — a) leur variété ; — h) la perte de connaissance aumoins apparente; — c) limmobilité tétanique; et comme carac-tères distinctifs: — d) le peu de durée; — e) le spasme de larespiration; — /) la perte de connaissance absolue, pour lesattitudes de laphase épileptoïde; — d) la durée souvent longue; PÉRIODE DE DÉLIRE. 143 — e) labsence de troubles respiratoires; — /) parfois la pré-sence dune hallucination pénible, pour les attitudes de la phasedes contorsions. Ici : a) Les attitudes sont également varié\ Mais la perte de connaissance nexiste pas, il ny a pas dhal-lucination, la malade a parfaitement conscience de son état; elle. Fig. 86. Quatrième période. Contractures généralisées. souffre horriblement et demande à grands cris quon la sou-lage. c) De plus, limmobilité nest pas absolue, lattitude ne de-meure pas longtemps la même; elle varie sinon dans son en-semble, au moins partiellement, vu létat de contraction instabledu muscle; nous sommes en présence dune sorte de crampe gé-néralisée qui sexaspère tantôt sur un point, tantôt sur un autre;cest un phénomène purement musculaire, et le scnsoruim com-mune nest point atteint. d) Enfin cet état peut se prolonger et la respiration nest habi-tuellement pas troublée. iU DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÉRIQUE. voit souvent ses attaques se terminer comme celles par ces contractures généralisées (fig. 86). Nous aurons à examiner plus loin comment la prédominancede ces crampes généralisées donne à certaines de ces attaques,que les malades appellent du nom de tor


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