. Les colonies français. ntée du pays. Les por-teurs en étaient réduits à suivre détroites pistes à peine tracées surle terrain par le passage de plusieurs générations de bourjanes,pistes qui évitaient systématiquement les flancs de coteau et sui-vaient de préférence les lignes de faîte, étant ainsi obligées desélever de plusieurs centaines de mètres pour redescendre ensuiteau même niveau. Quant aux cours deau ils étaient franchis à guéou en pirogue. Le corps expéditionnaire de 1895 avait bien construit une route — 204 — de Majunga à Andriba, continuée ensuite sur Tananarive, mais elleétait d
. Les colonies français. ntée du pays. Les por-teurs en étaient réduits à suivre détroites pistes à peine tracées surle terrain par le passage de plusieurs générations de bourjanes,pistes qui évitaient systématiquement les flancs de coteau et sui-vaient de préférence les lignes de faîte, étant ainsi obligées desélever de plusieurs centaines de mètres pour redescendre ensuiteau même niveau. Quant aux cours deau ils étaient franchis à guéou en pirogue. Le corps expéditionnaire de 1895 avait bien construit une route — 204 — de Majunga à Andriba, continuée ensuite sur Tananarive, mais elleétait devenue rapidement impraticable et elle ne pouvait figurerdans un réseau normal ; on laméliora tandis quune belle route 1 if- S m* - &&P * ifê l^^^l^J ^^t^^^BH >«2*A . 1 y.,.* WUiti S&ftl^^lgJ -i 1 fife&i^r • . *&# Jardin dessais dIvoloina (i). carrossable, digne des meilleures routes de France, était construitesur le versant Est, entre Andevorante et la Jardin dessais dIvoloina (a] Des routes furent également entreprises sur le plateau central,destinées à relier le Betsileo et lImerina entre eux, et ces diversesrégions à la mer. — 205 — A lheure actuelle le réseau des routes praticables est très étenduet il est peu de régions de lîle qui ne soient pourvues de voies decommunications en rapport avec leur importance économique etleurs facultés commerciales. Mais la grande œuvre à laquelle le général Gallieni sattachadune façon toute spéciale, et à la réussite de laquelle il consacratoute son activité, cest la construction du chemin de fer de Tana-narive à la mer, vers Tamatave. La ligne qui comportera 280 kilo-mètres est actuellement achevée sur presque la moitié du parcours ;les travaux sont commencés partout et dans deux ans au plus lalocomotive entrera dans la capitale, marquant une nouvelle étapede la colonisation de la Grande Ile et du triomphe du progrès surla nature. Ce chemin de fer est inc
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