Histoire de l'art pendant la Renaissance . sente devant nous une phalangedartistes de second ordre, plus ou moins habiles. Ne pouvant décrire ou appré-cier leur œuvre, je veux du moins rappeler les noms des principaux dentreeux : Niccolô (BaronceUi?), Amadio de Milan, Paolo de Raguse, Pietro deFano, Antonio Marescotti de Ferrare, Jacopo Lixignolo et Baldassare Estense(voy. page 141), ces deux-ci également de Ferrare, Petrecini de Florence,M. Guidizani, originaire, à ce que lon croit, de Venise, Gian Francesco Enzolade Parme, Clémente dUrbin, Lodovico ^e Foligno, puis Pietro de Milan etFrancesc
Histoire de l'art pendant la Renaissance . sente devant nous une phalangedartistes de second ordre, plus ou moins habiles. Ne pouvant décrire ou appré-cier leur œuvre, je veux du moins rappeler les noms des principaux dentreeux : Niccolô (BaronceUi?), Amadio de Milan, Paolo de Raguse, Pietro deFano, Antonio Marescotti de Ferrare, Jacopo Lixignolo et Baldassare Estense(voy. page 141), ces deux-ci également de Ferrare, Petrecini de Florence,M. Guidizani, originaire, à ce que lon croit, de Venise, Gian Francesco Enzolade Parme, Clémente dUrbin, Lodovico ^e Foligno, puis Pietro de Milan etFrancesco Laurana, dont nous aurons plus dune fois loccasion de B. Alberti, Michelozzo et Filarete semblent aussi sêtre essayés, à leursheures perdues, dans la fonte des médailles. Bien distincte de lart du médailleur est la gravure des monnaies : là un I. Friedlïender et Guasti, Andréa Guanalotli sciillorc prateiise. Prato, l8ô2, E. Muntz. — I. Italie. Les rninitifs. * ^7 690 HISTOIRE DE LART PENDANT LA Sceau de Thomas James. moule dont on tire des épreuves en y versant du métal en fusion ; ici un coin dont on se sert pour frapper. Jusque vers le dernier tiers du quin-zième siècle, les monnaies italiennes nof-frent encore quun intérêt assez restreint,les effigies en étant dordinaire bannies(voy. page 3i). Cependant, dès 1427, onvoit des maîtres de la valeur de Michelozzograver les coins des monnaies de la Répu-blique Florentine*. La GRAVURE DE SCEAUX, Confiée dor-dinaire à des orfèvres, jouait dès lors unrôle important, quoique ses compositionsneussent pas encore la richesse, ni sonstyle la suavité que leur donnèrent ausiècle suivant Lautizio de Pérouse et Ben-venuto Cellini. Notre gravure reproduitle sceau gravé à Rome, en 1478, parquelque orfèvre florentin, pour ThomasJames, évêque de Saint-Pol de Léon en Bretagne. On appelle PLAauETTES lespetits bas-reliefs en bronze, rec-tangulaires, ovales ou ronds, vé-ritables
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