. Le Jardin des plantes : description. grands cris les clefs de la cave. 56 QUENTIN DURWARD. Celait une petite femme rondelette, qui avait été jolie, mais (|iiidepuis trois ou quatre ans se distinguait par un nez rouge, une voixcriarde, et la ferme résolution de soumettre le syndic à une disciplineintérieure des plus sévères, en le laissant libre dexercer au dehorstoute son autorité. Dès quelle eut compris ce dont il sagissait, elle déclara formelle-ment que son époux, loin davoir besoin de boire encore, avait déjàbeaucoup trop bu. Elle refusa de se servir, pour le satisfaire, desclefs de léno


. Le Jardin des plantes : description. grands cris les clefs de la cave. 56 QUENTIN DURWARD. Celait une petite femme rondelette, qui avait été jolie, mais (|iiidepuis trois ou quatre ans se distinguait par un nez rouge, une voixcriarde, et la ferme résolution de soumettre le syndic à une disciplineintérieure des plus sévères, en le laissant libre dexercer au dehorstoute son autorité. Dès quelle eut compris ce dont il sagissait, elle déclara formelle-ment que son époux, loin davoir besoin de boire encore, avait déjàbeaucoup trop bu. Elle refusa de se servir, pour le satisfaire, desclefs de lénorme trousseau quelle portait à sa ceinture, suspendupar une chaîne dargent. Elle lui tourna le dos sans cérémonie, etconduisit Durward dans la chambre oii il devait passer la nuit. Cétaitune pièce meublée avec un luxe dont il navait aucune idée; tous lesriches Flamands lemportaient alors, en ce qui concernait le bien-êtredomestique, non-seulement sur les pauvres Ecossais, mais encore surles Français eux-mê En elM, lo Flamand, faisant pour les autres ce quil aurait voulu quunfit pour lui, sétait éloigné dès que Quentin sétait rapproché do la dame. CHAPITRE XXIII. La Fuite. Malgré lInfluence combinée de la joie, de lanxiété, et de tantdautres passions, les fatigues accablantes de la journée suflirent pourplonger lEcossais dans un sommeil qui dura jusciuà une heure avan-cée de la matinée. Au moment oii il ouvrait les jeux, son hôte en-trait le front soucieux. Pavillon sassit auprès du lit, et commença une longue haranguesur les devoirs de la vie conjugale. Il insista sur limposante supré-matie que les maris devaient maintenir toutes les fois quils étaientdun avis contraire ii celui de leurs femmes. ()e préambule in(|uiéta (^>uentin. Il savait quà linstar des autrespuissances belligérantes, les maiis entonnaient |iarlois un Te Driiiiipour cacher une défaite plutôt que pour célébrer une victoire. Afindéclaircir ses doutes,


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