Senlis . s. Un seul ennui : les grenouillesy loiit un tel bruit (|uelles em pèche ni de tloriiiir lesbraves gens(jui habitent les bords de la Nc^nette. » Et depuis le xin siècle, Senlis na pas changé.Ce sont toujours les mêmes futaies (|ui lenserrentde toutes ])arts, les mêmes vergers llcuris (jue trd-verse la Xonelte, les mêmes rues tortueuses etdésertes bordées de \ieux logis de pierre ; la vignea disparu, et les grandes caves nabritent plus cesvins (|ue le viiMix chroniciueur dêclai-ait ex(juis. (li(e riche el Moi-issanle à repixpie lui, >oiis les .Meioviiigiens el
Senlis . s. Un seul ennui : les grenouillesy loiit un tel bruit (|uelles em pèche ni de tloriiiir lesbraves gens(jui habitent les bords de la Nc^nette. » Et depuis le xin siècle, Senlis na pas changé.Ce sont toujours les mêmes futaies (|ui lenserrentde toutes ])arts, les mêmes vergers llcuris (jue trd-verse la Xonelte, les mêmes rues tortueuses etdésertes bordées de \ieux logis de pierre ; la vignea disparu, et les grandes caves nabritent plus cesvins (|ue le viiMix chroniciueur dêclai-ait ex(juis. (li(e riche el Moi-issanle à repixpie lui, >oiis les .Meioviiigiens el h>s (larolin-gi(Mis. un des séjours j)rel»res îles rois et des em-j)cM-eurs (|ui en avaient fail le ceiilre de leurs chassesdans les grandes foiêls ile> bonis de lOise. (Veslau château io\al (|uapi*ès hi mort dans la forêt de(]hanlillv du lUMiiier (.aiH>lingiiMi, larchevêtpieAdalberon lit eliii roi île Irance llugui^s (apet(1)87). Les premierscapêtiens, Louis \l et Louis \ll,. 8 A\ AM-IIKJIMJS Philippe Auguste, dont le favori, le chancelierGuérin, était évêque de Senlis, saint Louis dotèrentmagnifiquement la calhrdrale et les églises. Amis de la tranquillité et de la conciliation, leshabitants sefTorcèrent toujours de rester en dehorsdes grandes luttes (jui désolèrent la j-rance du xiv^au xvi siècle. Aussi les lastes de la ville ne con-tiennent-elles fjue peu défaits mééepar les Bourguignons, Senlis fut investie de févrierà avril i4i8j)ar le connétable d Armagnac, et lissuedu siège fut particulièrement dramati(|ue. A boutde ressources, la ville sYtait engagée à se rendreaux Armagnacs si elle nétait pas secourue avantle i8 avril. Le i8 au matin, le capitaine de Thian,qui commandait la garnison aperçut au loin lesBourguignons et refusa de livicr hi ville avant lesoir; le connétable dul lever le siège, niais aupa-ravant il lit exécuter aux pieds des remparts, sousles yeux des habitants épouvantés, les otages c
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