Œuvres diverses de M L de Chaulieu . udrez, vos agrcmens, fans peine,Feront encor cent miracles divers. Il en eft un, dont vous doutez peut-ccre lC*cft me tirer de Tétat langoureux,Où vous croyez que les Dieux mont fait naîtft,Et de moi faire un homme vigoureux. De vos ajias effayez la puiffance,Jà naurez lieu de vous en repentir ;Et beau pour vous fera faire mentirTout ce qua dit de moi la médifance. De mon poupard vous faites un Tibulle jVeuillez me plaire ; un regard de vos yeuxFera de moi dans Tinftant un Hercule,Et vous & moi nous en trouverons mieux. de M, Ln de Chaulien. 451 Il me fembl
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . udrez, vos agrcmens, fans peine,Feront encor cent miracles divers. Il en eft un, dont vous doutez peut-ccre lC*cft me tirer de Tétat langoureux,Où vous croyez que les Dieux mont fait naîtft,Et de moi faire un homme vigoureux. De vos ajias effayez la puiffance,Jà naurez lieu de vous en repentir ;Et beau pour vous fera faire mentirTout ce qua dit de moi la médifance. De mon poupard vous faites un Tibulle jVeuillez me plaire ; un regard de vos yeuxFera de moi dans Tinftant un Hercule,Et vous & moi nous en trouverons mieux. de M, Ln de Chaulien. 451 Il me femble que voilà répondre affezbrufquemcnt j je commence à en acceptéelaugure: j^ouvie dans ce moment la lettreque vous m*avez fait Thonneur de mécrirC >sil avoit fallu répondre à une autre , j*auroisrongé mes ongles & gratté ma tête 5 pourvous , en amour 3 en profe , en vers , touteft faillie ôd entoufiafme : Si de vingt lieuesvous faites ces miracles*, que ne nous infpi-rera point le plaifir de vous voir >. Ff* 4 5 î Oeuvres diverfes t ? A LAMESME. JE n*apris que dhier la maladie de V. ai été également furpns & affligé ;je vous avoue que je ne vous croyois pointfaite , Madame pour la fièvre quarte , ni lafièvre quarte faite pour votjs: ah ! pour le coup y Faîtes-la chafler, ^oî qu*on die ,De votre riche apartcment,Ou la cruelle infolemmentAttaque vôtre belk vie. Ce quoiquon die, fufïîez vous dans lemilieu de votre accès, vous femblera fortfpirituel ; encore pour des maladies aiguës,qui paffent pour êcre caufées par une tropgrande vivacité defprit, je vous en auroisfoupçonnée , mais jaurois laifle la fièvrequarte à quantité de bonnes perfonncs lan-gdiâantes, qui mériteroienc de la garder de M. Z, de ChauUeu. 45 j pendant tout leur hiver. Je vous fais répara-tion davoir pris pour du torquet THiftoircdcMonfienr le Duc de Brifacier j * elle me pa^rut (î extraordinaire, que quoique j*en aiedéjà vu beaucoup en ma vie 5 je ne la pu
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