. Les Epreuves De Charlotte . xcusez-moi, Friederich; je regrette bien devous fâcher; mais si vous pouviez vous ! ah! ah! avec ce vieux Ah! ah!ah! et vos roulements dyeux fé ah! ah!ah! Je suis sûre que vous ririez , froïiçant le sourcil et prenant un airplus sauvage encore. Rira bien qui rira le dernier, mademoi-selle. Je ne sais ce qui me retient de vouslenfoncer au travers du corps, ce vieux para-pluie. A ces mots, prononcés dun air féroce, lhila-rité de Charlotte redouble, malgré les elïortsquelle fait pour la contenir; elle entre dansla c


. Les Epreuves De Charlotte . xcusez-moi, Friederich; je regrette bien devous fâcher; mais si vous pouviez vous ! ah! ah! avec ce vieux Ah! ah!ah! et vos roulements dyeux fé ah! ah!ah! Je suis sûre que vous ririez , froïiçant le sourcil et prenant un airplus sauvage encore. Rira bien qui rira le dernier, mademoi-selle. Je ne sais ce qui me retient de vouslenfoncer au travers du corps, ce vieux para-pluie. A ces mots, prononcés dun air féroce, lhila-rité de Charlotte redouble, malgré les elïortsquelle fait pour la contenir; elle entre dansla chambre sans que le petit garçon surprissonge à len empêcher; elle tombe assise surune chaise et parvient à dire à grandpeine,dune voix entrecoupée par les éclats de rire : « Mon pauvre Ah! ah! ah!... nevous fâchez pas; cest Ah! ah! ah! je neris plus. Ah! ah! ah! Mon Dieu, est-ce possible?Je crois que je nai jamais tant ri de ma vie!... » Enfin la petite fille parvient à se calmer et. Friederich apparaît brandissuiU un parapluie. FÂCHEUX INCIDENTS. 161 sétonne, quand elle a retrouvé son sang-froid,que son cousin, dont les colères sont parfoiseffrayantes, ne se soit pas jeté sur elle pour labattre. Mais Friederich ny a même pas songétant est grande sa suprise de la voir rire auxéclats quand il sattendait à la , essuyaut ses yeux. Allons, Friederich, finissez vos sottises; don-nez-vous un coup de brosse, un coup de peigne,et descendez avec moi au salon. Vous verrezque lon sy amuse beaucoup. Moitié gagné par lascendant de sa cousine,moitié parce quil en a assez de sa réclusion etquil juge avoir suffisamment ennuyé sa famille,laimable Friederich répare sommairement le dé-sordre de sa toilette et consent à suivre lâche à regret son vieux parapluie, nouvellearme de guerre, et le dépose dans un coin de lachambre, où il compte bien le reprendre en casde besoin. A lentrée de Friederich dans


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