Oeuvres . amour qui mei dû.Ingrat, je vous ai vu baifer la Vîui-ette,Entre les fleurs fimple grifette,Quà peine on regarde en ces lieux;Toute noire quelle eft, elle a charmé vos yeu3UVous avez careflie la Tulipe infipide , La Jonquille aux pâles couleurs,La Tubéreufè aux malignes odeurs,îfi-ce afîez me trahir Es-tu content, perfide ?Le petit-maître PapillonRépliqua fur le même vous fied bien , coquette que vous êtes»De condamner mes petits tours ;Je ne fais que ce que vous faites ;Car jobfervois aufTi vos volages amours. Avec quel goût je vous voyois fourireAufouiïîe carelfant de lamour


Oeuvres . amour qui mei dû.Ingrat, je vous ai vu baifer la Vîui-ette,Entre les fleurs fimple grifette,Quà peine on regarde en ces lieux;Toute noire quelle eft, elle a charmé vos yeu3UVous avez careflie la Tulipe infipide , La Jonquille aux pâles couleurs,La Tubéreufè aux malignes odeurs,îfi-ce afîez me trahir Es-tu content, perfide ?Le petit-maître PapillonRépliqua fur le même vous fied bien , coquette que vous êtes»De condamner mes petits tours ;Je ne fais que ce que vous faites ;Car jobfervois aufTi vos volages amours. Avec quel goût je vous voyois fourireAufouiïîe carelfant de lamoureux Zéphire!Je vouspailerois celui-Ia ;Mais non contente de cela, 3 I2I L I V H E II. Je vous voyais recevoir à merveilleLes foins emprefles de lAbeille ;Et puis après lAbeille arrive le Frelon ;Vous voulez plaire à tous jufques-au Moucheron. Vous ne refufez nul hommage;îlsfont bien venus, & chacun à Ton tour. Ceft providence de lamourQuQ Coquette trouve un Volage,. Terne IX. Ui Œuvres db M. dbxa MoTfEi LORME ET LE NOYER. FABLE. V 11 L i ^ U R le penchant dune & puiffant Seigneur de la campagne, UOrme babitoit près du voifîns, ils jafoient pour fe défennuyer, LOrme difoit à Ton compère ;En vérité jai lieu de me plaindre du fuis haut, verdoyant & fort ;Stérile avec cela ; point de fruit ; jai beau faire ;Je nen fçaurois portet; la Nature eut grand tort,Je fais ombre , & ceft tout. Gela me naprtifie. Voifin N oyer le confoloit :Il te fâche de voir comme je frudifie ;Jai de trop ce quil te que veux-tu ?le Ciel répand Tes grâcesComme il lui plaît i non pas comme nous lenteAr. dons. Plus élevé que moi, de vingt pieds tu me pallesjIl ma fait à moi dautres le meilleur lot, à tout fruit nous f\eà fort bien ; arbre qui nen peutrendre,Neft à mon fêns, un arbre quà demi ;Alais confole toi j mon ami > Livre IL î^^ i ne ten viendra pas à force de murmure;


Size: 1783px × 1401px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookidoeuvreslamotte0, bookpublisherparispraultlan, bookyear1754