. Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de Genève. Botany. — 395 — (6j La fleur (lig. 1 ) se compose d'un calice à 5 pièces gamosépales, de 5 staminodes alternant avec les pièces du calice et concres- cents avec le tube calicinal \ de 5 étamines épisépales, concres- centes avec le tube calicinal, et de 2 carpelles ouverts à orienta- tion mé Fig. 1.— Diagramme floral du Paronychia stiffruticosa Lamk illlecebrum suffruticosutn L.). 1 L'interprétation des pièces rudimentaires alternisépales des Paronychia et groupes voisins comme staminodes ou comme pétales, dépend absolument d
. Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de Genève. Botany. — 395 — (6j La fleur (lig. 1 ) se compose d'un calice à 5 pièces gamosépales, de 5 staminodes alternant avec les pièces du calice et concres- cents avec le tube calicinal \ de 5 étamines épisépales, concres- centes avec le tube calicinal, et de 2 carpelles ouverts à orienta- tion mé Fig. 1.— Diagramme floral du Paronychia stiffruticosa Lamk illlecebrum suffruticosutn L.). 1 L'interprétation des pièces rudimentaires alternisépales des Paronychia et groupes voisins comme staminodes ou comme pétales, dépend absolument des idées que l'on se fait sur le dia- gramme des Garyophyllacées en général. Nous renvoyons à ce sujet le lecteur à l'intéressant mémoire de M. Luders [Systema- tische Untersuchungen ùler die Caryophyllaceen mit einfachemDia- fjramm (op. cit., ann. 1907)]. En ce qui nous concerne, nous res- tons sceptique quant à la thèse défendue par M. Luders, à savoir que le diagramme pentacyclique des Garyophyllacées supérieures est dû au dédoublement sériai du verticille staminal extérieur. En revanche, nous ne pouvons qu'approuver entièrement ce savant lorsqu'il envisage les Paronychioïdées non pas comme des types réduits [point de vue défendu jadis par Eichler (Bluthen- diagramme II, 109. ann. 1878)], mais comme des types primitifs restés à un degré inférieur d'évolution florale et qui établissent le passage des Garyophyllacées supérieures au groupe Ghénopo- diacées-Amaranthacées-Phytolaccacées, et plus spécialement aux Phytolaccacées dont elles ont le diagramme. La théorie d'Eichler ne résiste pas à l'examen, poursuivi genre après genre, de toute la série des Garyophyllacées inférieures. — Si nous appelons sta- minodes les pièces alternisépales des Paronychia et de Vlllece- brum suff'ruticosumy c'est parce que l'examen comparatif des diagrammes fait ressortir avec évidence l'homologie de ces sta- minodes avec les ét
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