Délassemens de ma fille . nt ses audiences. Ces deux pièces et leur ameublementétaient simples comme le costume dumaître, elles contrastaient singulière-ment avec les appartements de réceptionet de parade que lInvalide et sa fillevenaient de traverser, et avec les cog- 268 DÉLASSEMENTS tûmes brillants des généraux et descourtisans réunis dans la salle dau-dience. lia jsBStice du Monarque. Le roi ne tarda pas à paraître. Aprèsavoir écouté dun air froid et sérieuxquelques-uns de ses officiers qui luiparlèrent, il jeta un coup-dœil rapide surles personnes présentes; ayant aperçule vétéran et sa f


Délassemens de ma fille . nt ses audiences. Ces deux pièces et leur ameublementétaient simples comme le costume dumaître, elles contrastaient singulière-ment avec les appartements de réceptionet de parade que lInvalide et sa fillevenaient de traverser, et avec les cog- 268 DÉLASSEMENTS tûmes brillants des généraux et descourtisans réunis dans la salle dau-dience. lia jsBStice du Monarque. Le roi ne tarda pas à paraître. Aprèsavoir écouté dun air froid et sérieuxquelques-uns de ses officiers qui luiparlèrent, il jeta un coup-dœil rapide surles personnes présentes; ayant aperçule vétéran et sa fille quil se mit à lor-gner, il leur fit signe dapprocher avecce mouvement brusque quil avait habi-tuellement, îrma et son père savancè-rent en On fit cercle autourdeus. o Approchez, » leur dit Frederick. Le vétéran, son chapeau à la main,sappuyant sur sa béquille, sinclinedevant son souverain. Sa fille veut sejeter aux pieds du roi, Frederick la re-lève. a Que voulez-vous? ». 7[/i/^ yri:^/E IIA FIXXE. 269 Sirkof en hésitant : a Sire, jai été in-justement renvoyé de » Irma reprenant : « Que mon père te-nait des bontés de Votre Majesté.... » Le roi : « Ensuite ? » Irma continuant : a Après avoir,comme vous le voyez, sire, perdu auservice de Votre Majesté,... » Frederick : o Je sais que Sirkof est unbrave; mais depuis quil a quitté lesrangs de mes gardes, la paresse et li-vrognerie*». — D Ah ! sire ! sécrie Irma avec unaccent de douleur, ne le croyez pas ! Ona calomnié mon père pour donner saplace à un autre ! Mon père a toujoursété le modèle de la subordination , dudevoir et de la tempérance ! Laimerais-jecomme je laime, sil en était autrement !Les vertus de mon père sont ma gloire ,sire ! cest toute ma fortune ! ne me len-levez pas !... » \ ces accents partis du cœur, le roi 270 dÉlassemejnts et ses courtisans Fre-derick , très-ému > reprend,


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