. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 20 JUIN Wà Le mycélium du champignon parasite présente des cloisonnemenls assez rapprochés. Il nous a été facile de faire germer les spores ; les cultures sur milieux solides, gélaline-peptone,agar-agar nutritive acide ou légèrement alcaline, n'ont donné que des résultats très douteux, les cultures étant constam- ment contaminées par des bactéries vulgaires; il faudrait faire des cultures spéciales pour les séparer. En résumé, nous nous trouvons en présence d'une affection parasi


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 20 JUIN Wà Le mycélium du champignon parasite présente des cloisonnemenls assez rapprochés. Il nous a été facile de faire germer les spores ; les cultures sur milieux solides, gélaline-peptone,agar-agar nutritive acide ou légèrement alcaline, n'ont donné que des résultats très douteux, les cultures étant constam- ment contaminées par des bactéries vulgaires; il faudrait faire des cultures spéciales pour les séparer. En résumé, nous nous trouvons en présence d'une affection parasitaire bénigne, n'atteignant que les individus parvenus au terme de leur évolu- tion, et qui paraît ne se transmettre que très difficilement aux insectes, fussent-ils de la même espèce. Pour nous, comme pour le D"" Trabut, qui connaissons dans tous leurs détails les conditions d'existence et de développement des Acridiens, il ne nous semble pas possible de fonder des espérances sur un mode de destruction reposant sur le développement artificiel du champignon parasite observé sur les criquets pèlerins. Observations et expériences sur les champignons parasites de VAaHdium peregrinum, par M. Alfred Giard. Conformément au désir exprimé par notre collègue Kunckel d'Herculais, j'ai jeté un coup d'ceil sur les criquets que je viens de présenter en son nom à la Société, et que j'ai reçus il y a quelques heures à peine. Ces Acridiens me paraissent envahis par deux cryptogames, tous deux en effet très ressemblants à l'espèce que j'ai décrite sous le nom de Polyrh'i- zium Leptophyei et que j'ai rencontrée également sur un Orthoptère, le Leptophyes piinctatissima, au bois de Meudon (l). Je les crois cependant distincts^ mais je suis absolument d'accord avec MM. Kunckel et Langlois pour les considérer comme des parasites superficiels : j'inclinerai


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