. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . cessaire. 11 me répugnait dacheter de la chair humaine même avecle dessein de remettre ces esclaves en liberté. Dailleurs quipourrait me répondre quune fois affranchis, ils me seraientfidèles? Je me déterminai donc à ne pas suivre ce conseil, mcniesi je ne devais pas réussir autrement à trouver un seul por-teur sur la place. A la maison où je métais arrêté, jappris que le grand ex-plorateur Stanley \enait darriver le 9 à Boma, après avoirdescendu tout le cours du Zaïre. 11 y était Nc


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . cessaire. 11 me répugnait dacheter de la chair humaine même avecle dessein de remettre ces esclaves en liberté. Dailleurs quipourrait me répondre quune fois affranchis, ils me seraientfidèles? Je me déterminai donc à ne pas suivre ce conseil, mcniesi je ne devais pas réussir autrement à trouver un seul por-teur sur la place. A la maison où je métais arrêté, jappris que le grand ex-plorateur Stanley \enait darriver le 9 à Boma, après avoirdescendu tout le cours du Zaïre. 11 y était Ncnii par la routede Cabinda. Je remontai à bord et je convins avec le commandant quenous irions à Cabinda, offrir nos services h lintrépide voya-geur. Nous partîmes, et, dès que nous eûmes abordé, nousdescendîmes à terre, Avelino Fernandès, quelques officiersde la canonnière et moi. Quand je serrai la main de Stanley, jétais sous le couj»dune ^ive émotion. Ce nest pas un homme grand ; mais ilme faisait leffet dun géant. Je lui offris mes services au nom du gouvernement portu-. EN QUI^rrE DE PORTEFAIX. .Jo gais cl lui dis que, sil dcsirait se rendre à Loanda, où il trou-verail plus facilement des passages pour lEurope, le marquisdu Silva se ferait un plaisir de le transporter lui et ses hom-mes à bord de la canonnière. De plus, et toujours au nomdu gouvernement portugais, je mis à sa disposition largentdont il pouvait avoir besoin. Stanley me répondit par une j)oignée de main chaleu-reuse. Mes olïres furent confirmées au nom de leur commandantpar les officiers de la Tametja. Stanley accepta et, dès ce moment, la canonnière se tintà sa disposition. Avelino ni moi, comme on peut aisément se le figurer,nous ne quittions plus des yeux Stanley, et, dans notre hàledapprendre les détails de son voyage, nous employions toutle temps où il était occuj)é à questionner ses hommes. Le 19, les officiers de la Tamega offrirent au grand explo


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