Tissus et nouveauts 1900 . passait dans la Galerie de Ver-sailles, on ny voyait plus quune forêt de plumes,élevées dun pied et demi, et jouant librement au-dessus des têtes. Mesdames, tantes du roi, appelaient ces coiffures desornements de chevaux. u Les coiffures, dit Mme Campan, parvinrent à untel degré de hauteur par léchafaudage des gazes, desfleurs et des plumes, que les femmes ne trouvaientplus de voitures assez élevées pour sy placer, etquon les voyait souvent pencher la tête ou se mettreà la portière ; dautres prirent le parti de sagenouillerpour ménager dune manière encore plus sûre l
Tissus et nouveauts 1900 . passait dans la Galerie de Ver-sailles, on ny voyait plus quune forêt de plumes,élevées dun pied et demi, et jouant librement au-dessus des têtes. Mesdames, tantes du roi, appelaient ces coiffures desornements de chevaux. u Les coiffures, dit Mme Campan, parvinrent à untel degré de hauteur par léchafaudage des gazes, desfleurs et des plumes, que les femmes ne trouvaientplus de voitures assez élevées pour sy placer, etquon les voyait souvent pencher la tête ou se mettreà la portière ; dautres prirent le parti de sagenouillerpour ménager dune manière encore plus sûre le ridi-cule édifice dont elles étaient surchargées. Aucune description ne peut rendre laspect de cemonstrueux échafaudage de cheveux crêpés, bouclés,hérissés, entremêlés et surchargés de plumes, rubans,gazes, guirlandes, fleurs, perles, diamants. La coif-fure représentait des paysages, des jardins à langlaise,des montagnes et des forêts. i Les Dernières (SrêaïttnŒinis de fla MdDdle f •fl. 398
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