Revue de l'art chrétien . ur De r^rt cbvctitn. limousins en général. Dans le second cas, le per-sonnage est, au contraire, creusé dans la plaque decuivre, tandis que le champ général reste en cuivre,et alors toutencreusant lemplacementde lafigure,louvrier £[>argHe dans la silhouette des person-nages de minces bandes de cuivre qui, traçant lesplis des vêtements, imiteront les lignes descloisonnés. Ainsi sont fréquemment les émauxde lécole rhénane. Quant aux cloisonnés, nulledifficulté; lémail déposé sur une plaque de métal est retenu dans de minces lamelles dor ou decuivre. Comme on le voit,


Revue de l'art chrétien . ur De r^rt cbvctitn. limousins en général. Dans le second cas, le per-sonnage est, au contraire, creusé dans la plaque decuivre, tandis que le champ général reste en cuivre,et alors toutencreusant lemplacementde lafigure,louvrier £[>argHe dans la silhouette des person-nages de minces bandes de cuivre qui, traçant lesplis des vêtements, imiteront les lignes descloisonnés. Ainsi sont fréquemment les émauxde lécole rhénane. Quant aux cloisonnés, nulledifficulté; lémail déposé sur une plaque de métal est retenu dans de minces lamelles dor ou decuivre. Comme on le voit, la technique en est biendifférente, le graveur na rien à y voir : cest uneœuvre de dessin et dorfèvrerie. Mais la technique de cette branche, seule ici enquestion, est fort complexe. Les filets des cloisonssont plats, en corde, en grains, à gros grains, enlamelles striées, chacun de ces types marquantune époque, depuis le jour où lémail fait son ap-parition dans le monde barbare, jusquaux plus. Petite image au couvent de Shemokmedi, en Gourie. fines pièces émaillées sorties des ateliers de Con-stantinople du X« au XII- siècle. Les origines de lémaillerie sont bien lEgypte? M. K. le pense; il citeles incrustations du Louvre, du British Muséum,les compositions cloisonnées des tombeauxroyaux dont lanalyse chimique, révélant unjour à venir la composition, permettra de diresi on se trouve en présence de pierres ou démauxvéritables. On ne saurait nier en effet que leshabiles orfèvres égyptiens dussent connaîtrelémail, alors quon sait limportance des verre-ries phéniciennes, syriennes, égyptiennes. Nous passons aux émaux grecs, de provenanceétrusque, aux émaux de la Gaule, dont il signaleles formes animales les plus répandues, entrautresle faisan : [est-ce que cette représentation ne sentpas lAsie .] Puis ce sont les bossettes des che-vaux en métaux précieux garnies de pierres ;mais il nest pas inutile de s


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