. Pievx desirs imites des latins . ieux sentendre maudirei Que defonner vnfeul par vn regard indifiret Orphée perdit Eurtdice: Ses doigts touchez, dvn malfecret Desaprtrent tout artifice. Lors fon luth tombant fefendit» Chaque cofléfut enfonsêe,La table efiant toute cafée:Son harmonie fe perdit. Tottrquoj donc,vou$ qui cognoiffez*Que mes peines font nompareilles,Lt que ïay des maux entaffezoMefouffiez, vous tant aux oreilles?Me donner cette vnique loy,Que mes mains &ma voix maladeVous fonnent quelque douce aubade:Cyeflquafi ~ous mocquerde?noy. Venfant a lexil où iefuisyIf ne treuu
. Pievx desirs imites des latins . ieux sentendre maudirei Que defonner vnfeul par vn regard indifiret Orphée perdit Eurtdice: Ses doigts touchez, dvn malfecret Desaprtrent tout artifice. Lors fon luth tombant fefendit» Chaque cofléfut enfonsêe,La table efiant toute cafée:Son harmonie fe perdit. Tottrquoj donc,vou$ qui cognoiffez*Que mes peines font nompareilles,Lt que ïay des maux entaffezoMefouffiez, vous tant aux oreilles?Me donner cette vnique loy,Que mes mains &ma voix maladeVous fonnent quelque douce aubade:Cyeflquafi ~ous mocquerde?noy. Venfant a lexil où iefuisyIf ne treuuant ïamais perfonne,Qui me tire de mes ennujs:Tout mon cour âge ,vmque S ion,Tendant que te te confidere,Vne efperance menfongereTrompe ma vraye * fi par yn arreslduciel 11 476 Livre IL Il adulent que te te reuoje:Ma bouche plus douce que mielter a des cantiques de toute ma rancœur,Demoy mefme, o chère patrie,ïeueitleray mon induftrietDesmaws,deU boue\K,& du cœ c*w« S o v h a i t s. 477 Comment chanterons nom le cantique du Sei-gneur en la terre eflrange ? A La mienne volonté, o mon Dieu, quef euiïe la voix aufly douce que les an- *J^ges, ôc que des paroles auiîy belles que les M* ,^leurs coulaiTènt de ma bouche / o que iemeftendrois, ôc verierois volontiers toutemon eloquéee, pour vous châter les louan-ges que vous méritez / o quil me feroitdoux deftre au milieu de voftre Egliie, em-ployant continuellement ma voix ôc (ansme laiîer,à vous dire de beaux cantiques, àla gloire de voftre norrijimitantainry lade-uotion ôc la mélodie de vos chantres ce-leftes ! O trop heureufes ôc bien fortunées ces Auglvertus du ciel,qui vouspeuuent louer fàin- me^lt-clément, &puremét,auec vne douceur ex- ca^* ***treme>& vn contentemét ineffable/les lou-anges quelles vous donnent5viennent dumefme endroict que leur ioye, par ce quevous voyans tousiours, elles ont tousioursdes moyens infinis de fe resiouy
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