Les femmes : leur condition et leur influence dans l'ordre social chez différents peuples anciens et modernes . au qui attire et fixe les regardsdes étrangers, avides de nos monuments l—Est • ce le souvenir dun 2 i3o Les Femme?.dun poète ? dun philosophe ? cesîcelui dune de nous qui brilla dansAthènes, asservit tout par ses charmes :elle nest plus l mais Fencens brûleencore sur sa cendre. — Tout est en-core amour autour de son tombeau !..,Vois cette Vénus immortelle de jim-lïiortel Praxitèle; la déesse ne descen-dait point sur la terre : qui pouvaitservir de modèle ? — Praxitèle , to


Les femmes : leur condition et leur influence dans l'ordre social chez différents peuples anciens et modernes . au qui attire et fixe les regardsdes étrangers, avides de nos monuments l—Est • ce le souvenir dun 2 i3o Les Femme?.dun poète ? dun philosophe ? cesîcelui dune de nous qui brilla dansAthènes, asservit tout par ses charmes :elle nest plus l mais Fencens brûleencore sur sa cendre. — Tout est en-core amour autour de son tombeau !..,Vois cette Vénus immortelle de jim-lïiortel Praxitèle; la déesse ne descen-dait point sur la terre : qui pouvaitservir de modèle ? — Praxitèle , tour-menté du besoin secret de produire cechef-dœuvre, malheureux par la lutteintérieure du génie qui fait concevoir, etde limpuissance dexécuter, se promènelin jour sur les bords du Céphise moinsagité que lui dans ce moment. Tout-à-coup Phriné soffre aux yeux de lar-tiste étonné , sans autre voile que ses cheveux épars ! Ebloui de tant de beautés, son génie sallume, sen-flamme, les étincelles jaillissent de sonciseau , ie marbre respire, Vénus elle- ^L m. Torrt, f p . roz. _ Puis a. urve /flw . pims lyurrer te^cr aouf e^: [a/crtej;re ae l^^trx Jiscocwj , . .?,rr,,l ,1/ ?n-.,-,.;- Jlulp Les Femmes. ï3ïmême se montre à lui ; elle reçoit des cou-ronnes-de myrtes, Praxitèle des lauriers,et Phriué des autels. La religion même semble se mêler ànotre existence. La deesse de la Beauténa-t-elle pas un temple, ne nous pro-tége-t-elle pas par une espèce de culte ?Combien de fois ce peuple mobile rendithommage à Laïs, àGlicère, des victoiresde Ttiémistocle j en les voyant implorerVénus pour ses triomphes ! — Brise lesliens qui te retiennent , mon AlpaiV,Sauve-toi dune honteuse obscurité, unefois près de ton amie , ne crains point lapoursuite de ta famille : je plaiderai tacause à lAréopage même , léloquencene mest point étrangère. Plus dune foisSocrate, Démothènes, Périclès, épurè-rent chez moi leur goût et la finesse


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