. L'ombrelle--le gant--le manchon; . de Yokohama. — Théo-tier,qui semer\eillait hautement et àvant la prestesse, la grâce et la hardiessede ces équilibristes merveilleux, a laissé à leursujet les plus belles pages peut-être de ses feuil-letons de lundiste. Le bon Théo, ce Rajah exilé,puisait chez ces clowns étonnants de légèreté unenthousiasme qui mettait sur sa palette de coloristeles tons les plus vibrants et les nuances les plus fines.— LOmbrelle et lEventail sont en effet présentés parces magiciens dOrient avec des gentillesses particulières, dans la jonglerie des exercices les plus va-rié


. L'ombrelle--le gant--le manchon; . de Yokohama. — Théo-tier,qui semer\eillait hautement et àvant la prestesse, la grâce et la hardiessede ces équilibristes merveilleux, a laissé à leursujet les plus belles pages peut-être de ses feuil-letons de lundiste. Le bon Théo, ce Rajah exilé,puisait chez ces clowns étonnants de légèreté unenthousiasme qui mettait sur sa palette de coloristeles tons les plus vibrants et les nuances les plus fines.— LOmbrelle et lEventail sont en effet présentés parces magiciens dOrient avec des gentillesses particulières, dans la jonglerie des exercices les plus va-riés. Ici, cest une bille divoire qui roule avec unbruissement de ruisseau jaseur sur les lamellesde lOmbrelle; là, cest un Parasol tenu en équi-libre sur la lame dun poignard, et mille autresinventions étonnantes. Tous ces prestigieuxtours dadresse ne pour-raient se décrire que dansla manière de Gautier, cest-à-dire par de véritables ta-bleaux à la plume. Inter-prétation admirable entrevues! /. — 26 — Dans les maisons à thé de Tokio, les joliesGeishas emploient souvent, pour mimer unedanse expressive, lÉventail et le petit Parasolen papier. Lune de ces danses les plus usitées, et régléesà lexemple de nos ballets, se nomme la dansede la pluie. Voici comment un globe-trotternous en dépeint le caractère et la donnée : « Quelques jeunes filles se préparent à sortiret à aller faire les belles dans les rues de portent des toilettes superbes, elles sad-mirent en jouant de lÉventail; elles sont sûresde faire tourner la tête de tous les jeunessamouraï de la ville. a A peine sont-elles dehors quun gros nuageapparaît. Grande inquiétude ; elles ouvrent leurParasol et font mille grimaces charmantes pourmontrer combien elles craignent dabîmer leursjolies Quelques gouttes de pluiecommencent à tomber, elles hâtent le pas pourrentrer chez elles. « Un coup de tonnerre, lancé par le Samisenet les tambours,


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