L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . nt que voftre uers Orfon & luy dift. Paillard vous mauezpet fonne naura dommage,& fi mal vous vou- trop outragé de mauoir o(té vn œil 1 mais ieloitpourcefaidpourruiuitj pluftoft cnmour- vous monftreray qua tort & fans caufe vousroit cent mîlle que fauceté vous fut faiéle, de meauezaiTailly. Et quand Orfon le vit venirnoftrepart foyez toufiou
L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . nt que voftre uers Orfon & luy dift. Paillard vous mauezpet fonne naura dommage,& fi mal vous vou- trop outragé de mauoir o(té vn œil 1 mais ieloitpourcefaidpourruiuitj pluftoft cnmour- vous monftreray qua tort & fans caufe vousroit cent mîlle que fauceté vous fut faiéle, de meauezaiTailly. Et quand Orfon le vit venirnoftrepart foyez toufiours fecrct, & ne co- il lentendit bien &eftenditfes bras, &mon-gnoiffez riens de toute ientreprinfe quiàefté fl:rafes oncles & fcs dents rechignant moultfaiâ:e. Or Fut armé Grigard & monta à cheual bailla fa lance Se bro-fi tira vers le champ qui eftoiï ordonné deuant cha le Cheual vers Orfon. Q^uand Orfon vitlePalais, Et quand lheure de eombatrefiitvc- la lance approcher il fiftvn faut arrière: & Gri-nuëleRoyvintauxfeneftrespour regarder la gardqui foneoupfailly, couchafalance& labataille. Quand toute la coun fut aflemblée ficha contre terre Quâd Orfon le vit il retour-. VALEHTIN lia contra kiy,& empoigna fa lance, & tant fortil la tira qui la luy ofta des poings, & quandil tint la lance tellement len frappa que il luyfi ft pecdce louye & lenrcndement tant que iln e /çauoit ou il eftoit. Quand Grigard fut frap -pcii toucha Ton Cheual des cfpcrons en fuyantparmyic champ ôc Orfon courut apues en re-chignant des dents moue funeufement, en fai-fant figne au Roy, que Grigard luy rendra. Etquand il apperçeut le grand danger en quoy ileftoit en foufpirant il dill à part luy, HaHauf-froy & Henry or eft ma fin venue, icy mourraypourvouSjieratJois bien didi malcft lachofecommencée ôc malfinera. En ce point Grigardne peut uauter Orfon en nulle manière. Et quand Orfon vi t ce il ietta la lance bas,ptiisvint contre Grigârd,(S: de (i près le f
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