. Tableaux du temple des muses : tirez du cabinet de feu Mr. Favereau, conseiller du roy en sa cour des Aydes & grauez en tailles-douces par les meilleurs maistr s de son temps pour representer les vertus & les vices sur les plus illustres fables de l'antiquité . onfeil: ÔC toutes fespenfées,aufii bien que fon coura-ge léleuercnt dans les Cieux. Ayant donc trauerfélePelopo-nefe j il pafTa les chaudes Prouinces des Indiens : &; fon defirluy ayant donné des ailes, il fe rendit en peu de temps au lieudoù fon pere fe leue chaque jour. Son Palais magnifique y fai-foitdans lor &c dans les pierres pr


. Tableaux du temple des muses : tirez du cabinet de feu Mr. Favereau, conseiller du roy en sa cour des Aydes & grauez en tailles-douces par les meilleurs maistr s de son temps pour representer les vertus & les vices sur les plus illustres fables de l'antiquité . onfeil: ÔC toutes fespenfées,aufii bien que fon coura-ge léleuercnt dans les Cieux. Ayant donc trauerfélePelopo-nefe j il pafTa les chaudes Prouinces des Indiens : &; fon defirluy ayant donné des ailes, il fe rendit en peu de temps au lieudoù fon pere fe leue chaque jour. Son Palais magnifique y fai-foitdans lor &c dans les pierres precieufes vne peinture naïuede toute laNature : mais de telle forte que l ouurage en eftoitbeaucoup plus exquis que la matière. Quand il y futarriuéjeDieu luy fit vn fort doux accueil, & luy promit auec le grandferment qui ne (e viole iamais,de luy accorder tout ce quil de-manderoit. Phacton en fut tout glorieux, & comme il auoitle courage haut 3 afin quon nedoutaft plus de fa naiffance il-luftre 3 il luy demanda la conduite de (on char pour vn iour feu-lement. Apollon euft bien voulu retenir fa parole ,neiugeantquetropledefordrequi enarriueroit: mais fon ferment eftoitinuiolable, &ne pût faire autre chofeque d enayer àlendi-. do P H A E T O N. uertir,luyremontrant combien cetteentreprife eftoitdiffici-le & dangereufe 5 de forte quil ny auoitpasvn feuldes Dieuxqui sy fuft ofé engager : Quau refte fes cheuaux eftoient fou-gueux, & quil faloit vne grande expérience pour les guider;quvn homme mortel eft trop foible pour vne fi haute entre-prife ; que Iupiter mefmc qui de fa main terrible lance fes fou-dres fur la Terre, feroit en peine sil faloit quil prift fa quoy que le Dieu luy puft dire, Phaëton sopiniaftra tou-jours dans fa refolution 5 de forte que fe trouuant contraint deluy accorder, ce quil ne luy pût refuferj Auffi-toit que lAu-rore eut commencé de paroiïtre,les Heures receurentle com-mandement datelier les cheuaux: elles bridèrent les Courri


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