Candide; ou, L'optimisme; . rouvé quil nétait pas assez près de lui. — Mais, dit Candide, f Tamiral français était aussi loin de lamiral anglais que I celui-ci létait de lautre ! — Cela est incontestable, lui I répliqua-t-on ; mais dans ce pays-ci il est bon de tuer I de temps en temps un amiral pour encourager les autres. » Candide fut si étourdi et si choqué de ce quil voyaitet de ce quil entendait, quil ne voulut pas seulementmettre pied à terre, et quil fit son marché avec lepatron hollandais (dùt-il le voler comme celui deSurinam) pour le conduire sans délai à Venise. CANDIDE 125 Le patro


Candide; ou, L'optimisme; . rouvé quil nétait pas assez près de lui. — Mais, dit Candide, f Tamiral français était aussi loin de lamiral anglais que I celui-ci létait de lautre ! — Cela est incontestable, lui I répliqua-t-on ; mais dans ce pays-ci il est bon de tuer I de temps en temps un amiral pour encourager les autres. » Candide fut si étourdi et si choqué de ce quil voyaitet de ce quil entendait, quil ne voulut pas seulementmettre pied à terre, et quil fit son marché avec lepatron hollandais (dùt-il le voler comme celui deSurinam) pour le conduire sans délai à Venise. CANDIDE 125 Le patron fut prêt au hout de deux jours ; on côtovala France ; on passa à la vue de Lisbonne, et Candidefrémit. On entra dans le détroit et dans la Méditerranée;enfin on aborda à Venise. « — Dieu soit loué ! dit Can-dide en embrassant Martin ; cest ici que je reverrai labelle (^unégonde. Je compte sur Cacambo comme sui-moi-même. Tout est bien, tout va bien, tout va le mieuxquil soit possible. » ~~. I ^^ï^^i


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