Oeuvres de Rousseau . -fe, înfenfé ? Je mabufe moî-même •Ce ne font point des fers que je romps en ce fottt t -Non, jufquà ce moment je nai point eu d!amour^CeA la première fois que jaime. Un feu féditîeux^rûleâufond de moname^Et dune humide flammeFait pétiller mes poifon que jignoreMon fang efl allumé -ytt des feux du CentaureHercule confuméLanguifToit moins encoreQue mon t:csur enflammé. s Toutefois, au milieu de ma douleur profonde,Je voustends grâce, ô dieux, du trouble de mes fcftsjEt quand votre colère, en cruauté féconde ,Maccableroit de maux encore pluspreflans»Vous nefçautiez
Oeuvres de Rousseau . -fe, înfenfé ? Je mabufe moî-même •Ce ne font point des fers que je romps en ce fottt t -Non, jufquà ce moment je nai point eu d!amour^CeA la première fois que jaime. Un feu féditîeux^rûleâufond de moname^Et dune humide flammeFait pétiller mes poifon que jignoreMon fang efl allumé -ytt des feux du CentaureHercule confuméLanguifToit moins encoreQue mon t:csur enflammé. s Toutefois, au milieu de ma douleur profonde,Je voustends grâce, ô dieux, du trouble de mes fcftsjEt quand votre colère, en cruauté féconde ,Maccableroit de maux encore pluspreflans»Vous nefçautiezm*ôter lamour que je rdrTens :Et ceA fur cet amour que mon bonheur fe fonde» Aimable fouffrance ,,Charmantes violenceFait la récompènfcPcs icniihlcscaurs. Cji N T A T E s. ^X^ La beauté nouvelleDont fe fuis la loi,Me rendra fidèle :3c vivrai pour cllçBien plus que pour moi. Aimable fouffirance,Charmantes violenceTait la récompenfePes feniîbies coeui:^-». U3 Cantates. CA N TA TE XVIIL SUR UN ARBRISSEAU. , .- . .1 ijTiiii ^ Eu NE & tendre arbriffeau, re4oii- Be mon nourrifToil de Verttimne & de^^lore ,Des faveurs de liiiver redoutez le danger,Et retenez vos fleurs qui fe preflent déclore ,Scfiluites par léclat dun beau jour paffager. Imitez la f?.ge Afïémoiie^,Craignez Borée & fes retours:Attendez que Flore &. PomoneVous puillent prêter leur fecours, Philomèle eft toujours muette :Progné craint denouveaulc frifTonsî£t la timide violetteSe cache encor fous les gazons. Imitez la fage AnémoneiCraignez Borée & les retours:Attendez que Flore & PomoneVous puifTent prêter leur fecours. Soleil j I Ca nta te s::. i^^^ Soleil, père de la nature,Viens répandre en ces lieux res fécondes chaleurs :Diil>pe les fiiraats, écarte la froidure, Qui brûle nos fruits & nos fleurs.^ Cérès, pleine dimpatience, Nattend que ton retour pour enrichir nos bords : Et fur ta fertile préfenceBacchus f
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