. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . sque pas trace icidune influence littéraire. Nous sommes «en présence dune vieille tradition artis-tique qui sest perpétuée à travers le*.siècles, mais que les artistes onl rajeu-nie sans cesse par lobservation de laréalité voisine. Ils ont su rendre vivantesde 1res antiques formules. .Nous observe-rons des variantes qui ont parfois leurintérêt. Les manuscrits à miniaturesnous fourniront quelques exemples. Leslivres de prières du xii° et du xiii° siècleornés dun calendrier ill


. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . sque pas trace icidune influence littéraire. Nous sommes «en présence dune vieille tradition artis-tique qui sest perpétuée à travers le*.siècles, mais que les artistes onl rajeu-nie sans cesse par lobservation de laréalité voisine. Ils ont su rendre vivantesde 1res antiques formules. .Nous observe-rons des variantes qui ont parfois leurintérêt. Les manuscrits à miniaturesnous fourniront quelques exemples. Leslivres de prières du xii° et du xiii° siècleornés dun calendrier illustré sont in-nombrables. Leur étude, si elle napprendrien de 1res nouveau, permet au moinsde reconnaître la force de la le paysan i\u moyen âge, janvierétait le mois des fêtes et du repos. De Noël jusquaux liois, il y avait plus d unprétexte à banquets. Les instincts païens, toujours vivaces, reparaissaient àla laveur de la liberté des lêtes chrétiennes. Certains vieux calendriers illus-trent les premiers jours de janvier de deux cornes à boire . Au \in siècle, les. Fig. 16. — Le is de mai Noire-Dame de Paris) 1 Voir Cahier, Caractéristique des saints. Article : Calendrier. L E MIROIR ni: SCI ,,, sculpteurs nous montrent lui homme assis, avec la majesté dun roi, devantune table bien garnie. Parfois ce personnage a deux lèles. et souvent lune deslûtes est celle dun jeune homme, tandis que lautre est celle dun vieillard(fig. 33). Nul limite quil ne faille reconnaître là lantique Jet nus ùi/rons, dontlenseignement des écoles avait perpétué le souvenir. On aimait le symbolismede ces deux visages : lun regardait vers le passé, lautre vers lavenir; lun ap-partenait à lannée qui venait de sachever, lau-tre à lannée même, pour plusde clarté, on représentaitJanus fermant une portederrière laquelle dispa-raissait un vieillard, eteu ouvrant une autre àun jeune homme . Enfin,réfléchissan


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