. Picpus pendant la Commune . lège de lAdora-tion, sous la conduite de leur saint oncle, le Père Régis. Là, tandis([uils achevaient pour eux-mêmes leurs études littéraires, ils don-naient des leçons de latin, de matliémaliques, de calligraphie àdautres écoliers, et déjà ils montraient ce quils deviendraientplus tard : « Jean-Marie, disait le Père Régis, deviendra un bon etsaint religieux; François marchera vite et deviendra quelque chosedans la Congrégation. Ils sont pieux, ils aiment le travail et sur-tout la règle; Dieu les bénira. » Ediliants tous les deux, ils nallaient pas cependant dun p


. Picpus pendant la Commune . lège de lAdora-tion, sous la conduite de leur saint oncle, le Père Régis. Là, tandis([uils achevaient pour eux-mêmes leurs études littéraires, ils don-naient des leçons de latin, de matliémaliques, de calligraphie àdautres écoliers, et déjà ils montraient ce quils deviendraientplus tard : « Jean-Marie, disait le Père Régis, deviendra un bon etsaint religieux; François marchera vite et deviendra quelque chosedans la Congrégation. Ils sont pieux, ils aiment le travail et sur-tout la règle; Dieu les bénira. » Ediliants tous les deux, ils nallaient pas cependant dun paségal. François, le futur Père Euthyme, était un modèle de piété,il approchait fréquemment de la table sainte; quoique le plusjeune, il se décida le premier à embrasser la vie religieuse. Jean-Marie communiait moins souvent, mais toujours avec une foi viveet une grande dévotion. Sa vocation se décida plus tard. Peut-êtrene voulait-ii pas laisser seuls dans le monde un |)ère veuf, déjà s^^. Lk K. F. Marcellin Rouchouze,des Sacrés-Cœurs (Picpus). — 57 — avancé en âge et une sœur tendrement aimée. Quand le père et latille se lurent décidés à entrer dans la Congrégation, Jean-Marievint à Mende avec eux et à son tour entra au noviciat. Cétait le24 août 1834. Le 15 septembre 1836, il vint à Picpus, oii il lit sesvœux, le 2 février 1837. Cétait peu de temps avant la mort dufondateur, dont il put recueillir comme le dernier soufïle. Après avoir enseigné deux ans la philosophie, il fut envoyé enBelgique, en 1842. Pendant huit ans, il fut appliqué dans lescollèges aux diverses branclies de lenseignement. Ses talentsuniversels, la i3onté de son caractère permettaient à ses supérieursde lappliquer avec un égal succès aux emplois les plus variés. En 1850, quand la liberté denseignement fut rendue à laFrance, le Supérieur général lenvoya au nouveau collège deGraves (Aveyron). Cest là peut-être que, comme profes


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