. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . ces tibé-taines qui se présentèrent sur sa route, principa-lement au plateau de Litang. Arrivé à Batang, son premier acte fut la des-truction de la lamaserie. Bâtie en plaine, contrai-rement aux autres lamaseries qui recherchent lespositions les plus inaccessibles, celle-ci, si puis-sante et si grandiose, était sans défense contreun siège. Les bonzes lavaient abandonnée avantlarrivée des Chinois et combattaient dans lesrangs tibétains. Tout fut pillé et brûlé et il nereste plus de ce couvent colossal quun vaste par-te
. Dans les marches Tibetaines autour du Dokerla Novembre 1906-Janvier 1908 . ces tibé-taines qui se présentèrent sur sa route, principa-lement au plateau de Litang. Arrivé à Batang, son premier acte fut la des-truction de la lamaserie. Bâtie en plaine, contrai-rement aux autres lamaseries qui recherchent lespositions les plus inaccessibles, celle-ci, si puis-sante et si grandiose, était sans défense contreun siège. Les bonzes lavaient abandonnée avantlarrivée des Chinois et combattaient dans lesrangs tibétains. Tout fut pillé et brûlé et il nereste plus de ce couvent colossal quun vaste par-terre de ruines. Après cela, le Tchao devait rechercher les res-ponsabilités du meurtre du Kin-tcha et châtierles coupables. Le leang-tay étant, bien que man-darin chinois, resté indemne et nullement inquiétédurant cette longue crise, pouvait être gravementcompromis comme complice. Il navait jamais étéhostile aux lamas et ceux-ci avait pris soin, dansleur lettre si insolente au vice-roi du Seu-tchouan,de le dégager de toute responsabilité. Mais le. ANNEXE 177 plus grave était que sur cette lettre était ap-posé le sceau officiel chinois que ce mandarinavait laissé les lamas lui prendre. Néanmoins,à lheure actuelle, sa tête, par la vertu din-fluences probablement secrètes, nest pas encoretombée. Il nen fut pas de même des deux roiteletsindigènes. Malgré leur impuissance, ils furentdécapités et leurs familles exilées. Un incidentcomique (nous sommes en Chine) égaya cettedouble exécution. Quand les deux in-kouans allè-rent au supplice, un bourreau de parade mar-chait devant. Mais, derrière chacun deux et àleur insu, un soldat marchait aussi le sabre premier in-kouan eut, tout en marchant, latête tranchée dun seul coup. Le deuxième in-kouan, voyant rouler à terre la tête de son col-lègue, rentra instinctivement la sienne dans sesépaules. Et mal lui en prit, car au même momentson bourreau particulier lui portait le coup. Il l
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