. Le General Dourakine; . rai rien,carje vois ce qui en est. Non,je me trompe. Je dis et jordonne quon emmènele courrier dans la cuisine, quon lui donne unbon dîner, du kwass1 et de la bière. madame papofski, embarrassée. Gomment vous êtes là, mon oncle ! Je ne vousvoyais Je suis si contente, si heureuse devous voir, que jai perdu la tête; je ne sais ceque je dis, ce que je fais! Jétais si contrariéedêtre en retard! Javais tant envie de vous em-brasser ! » Et Mme Papofski se jeta dans les bras de sononcle, qui reçut le choc assez froidement et quilui rendit à peine les nombreux baisers


. Le General Dourakine; . rai rien,carje vois ce qui en est. Non,je me trompe. Je dis et jordonne quon emmènele courrier dans la cuisine, quon lui donne unbon dîner, du kwass1 et de la bière. madame papofski, embarrassée. Gomment vous êtes là, mon oncle ! Je ne vousvoyais Je suis si contente, si heureuse devous voir, que jai perdu la tête; je ne sais ceque je dis, ce que je fais! Jétais si contrariéedêtre en retard! Javais tant envie de vous em-brasser ! » Et Mme Papofski se jeta dans les bras de sononcle, qui reçut le choc assez froidement et quilui rendit à peine les nombreux baisers quelledéposait sur son front, ses joues, ses oreilles, soncou, ce qui lui tombait sous les lèvres. MADAME PAPOFSKI. Approchez, enfants, venez baiser les mains devotre oncle, de votre bon oncle, qui est si bon, sicourageux, si aimé de vous tous ! Et saisissant ses enfants un à un, elle les poussavers le général, quils abordaient avec terreur; le 1. Boisson russe qui a quelque ressemblance avec le Elle appliqua deux vigoureux soufflets sur les joues rougeset suantes de linfortuné. (Page 43.) LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 47 dernier petit quon venait déveiller et de sortirde la berline, se mit à crier, à se débattre. « Je ne veux pas, sécriait-il. Il me battra, il mefouettera; je ne veux pas lembrasser. » La mère prit lenfant, lui pinça le bras et luidit à loreille: « Si tu nembrasses pas ton oncle, je te fouettejusquau sang. » Le pauvre petit Ivane retint ses sanglots, et ten- Approchez, enfants, venez baiser les mains de vote oncle.(Page 44.) dit au général sa joue baignée de larmes. Songrand-oncle le prit dans ses bras, lembrassa etlui dit en souriant: « Non, enfant, je ne te battrai pas, je ne te fouet-terai pas, qui est-ce qui ta dit ça? IVANE. Cest maman et Sonusbka. Vrai, vous ne mefouetterez paâ t LE GÉNÉRAL. Non, mon ami; au contraire, je te gâterai.


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