MÅurs, usages et costumes au moyen aÌge et aÌ l'eÌpoque de la renaissance . »t de la chasse étant généralement répandu, et cet exercice cor-porel, qui se rattachait à un art véritable, étant tenu pour un des plusnobles auxquels un gentilhomme pût sadonner, il nest pas étonnant devoir les meilleurs ouvrages de vénerie composés alors par les écrivains lesplus renommés ou des personnages du plus haut rang. Le docte GuillaumeBudé, quÃrasme appelait le â prodige de la France, dédia aux enfants deFrançois Ier le second livre de sa Philologie, qui contient un traité de lachasse du cer


MÅurs, usages et costumes au moyen aÌge et aÌ l'eÌpoque de la renaissance . »t de la chasse étant généralement répandu, et cet exercice cor-porel, qui se rattachait à un art véritable, étant tenu pour un des plusnobles auxquels un gentilhomme pût sadonner, il nest pas étonnant devoir les meilleurs ouvrages de vénerie composés alors par les écrivains lesplus renommés ou des personnages du plus haut rang. Le docte GuillaumeBudé, quÃrasme appelait le â prodige de la France, dédia aux enfants deFrançois Ier le second livre de sa Philologie, qui contient un traité de lachasse du cerf; ce traité, écrit primitivement en latin, fut plus tard traduit enfrançais par ordre de Charles IX, qui était lui-même reconnu pour un desplus habiles et des plus hardis chasseurs de son temps, car on cite de lui MÅURS ET USAGES. un fait extraordinaire, qui na jamais été imité par personne : seul à cheval,sans chiens, il força un cerf. La Chasse royale, dont la composition luiest attribuée, est un livre plein de sagacité et de science. La Chasse au loup. Fig. 143. â Olifant, ou huchet ou cornet de chasse en ivoire (quatorzième siècle),daprès loriginal existant en Angleterre. du célèbre Glamorgan, et la Vénerie de du Fouilloux, furent dédiées à Charles IX, et un grand nombre dautres traités techniques sur le mêmesujet virent le jour sous son règne. Son frère et successeur, lefféminé Henri III, naimait pas la chasse, quilconsidérait comme un exercice trop fatigant ou trop dangereux. CHASSE. 20«J En revanche, Henri IV, le Béarnais, qui apprit dès lenfance à chasserdans les Pyrénées, affectionnait, dit Sully, « toutes sortes de chasses, et sur-tout les plus pénibles et hasardeuses, comme ours, loups, sangliers. » Il nemanquait aucune occasion de chasser : tout en battant les ennemis, sil savaitun cerf dans les environs, il prenait son


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