Oeuvres complètes de ..et d'Eschine . és, non à des ravilTeurs du bien dau-truij mais à nous qui fommes privés, il y a long-tems, de notre patrimoine, qui, de pîus^ fom-mes outragés par ceux qui nous lont pris, &couronsrifqueencejourdêtre déshonorés. Quelle ( I ) Cent mines font le fîxieoie de dix talens. Celuiqui (uccomboit dans un procès ou il accufoic quelquuade lui avoir fait tort, étoit condamné à lui payer le{îxicme de la forame à laquelle il avoit conclu contre luuCette amende fenommoit épobolia. ( I ) Je paflerai oour avoir calomnié mes tuteurs, Cij 5^ Premier plaidoyer feroic la doule
Oeuvres complètes de ..et d'Eschine . és, non à des ravilTeurs du bien dau-truij mais à nous qui fommes privés, il y a long-tems, de notre patrimoine, qui, de pîus^ fom-mes outragés par ceux qui nous lont pris, &couronsrifqueencejourdêtre déshonorés. Quelle ( I ) Cent mines font le fîxieoie de dix talens. Celuiqui (uccomboit dans un procès ou il accufoic quelquuade lui avoir fait tort, étoit condamné à lui payer le{îxicme de la forame à laquelle il avoit conclu contre luuCette amende fenommoit épobolia. ( I ) Je paflerai oour avoir calomnié mes tuteurs, Cij 5^ Premier plaidoyer feroic la douleur de mon père, sil pouvoit ap-prendre que rouces les donations quil a faites àmes tuteurs, nont eu dautre effet que de mettrefon fils en péril dêtre condamné envers eux à desfemmes confidérables ; sil pouvoit favoir que,tandis quon en a vu dautres doter eux-mêmesles filles de leurs proches, & même de leurs amis,Aphobus ne veut pas rendre la dot quil a reçueSe quil garde depuis dix années ? :^,U^.. CONTRE A P H O B U Sr; fy SECONDPLAIDOYER CONTRE APHOBUS. il p H o B u S vous a débité bien des impoftures,o Athéniens ; je vais eflayer dabord de le con-fondre fur celle de toutes qui ma le plus indigné.Il a prétendu que monayeul (i) étoic débiteur dutréfor, ôc que ceft pour cela que mon père napas voulu quon louât la maifon » de peur quelfene courût rifque dêtre confifquée. Cefl: la raifonfpécieufe quil allègue, fans prouver par aucunedépofition de témoins que mon père foit moreredevable à létat. La dépofition quil a fournie ,prouve feulement que mon père avoir été débi-teur du tréfor. Il a attendu au dernier jour à laproduire , ôc la gardée pour la dernière plaidoi-rie ^ dans lefpérance den impofer en la produisfant. Sil la fait lire, quon y falTe attention, elle ( I ) Cet ayeu! de Démofthene éroic un nommé Gy-lon, dont Efchine parle dans fa harangue fur la coi>-ronnc. = Plus bas , que mon père foie mort. . Lorf
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