Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . le Roy Dauid,bicn quil euft eflé outrageufemcnt,& en plufieurs fortes oiFenfé de fon fils Abfalom , tantpar ce quil auoit fait tuer Amnon fon aôtre fils, & a-p
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . le Roy Dauid,bicn quil euft eflé outrageufemcnt,& en plufieurs fortes oiFenfé de fon fils Abfalom , tantpar ce quil auoit fait tuer Amnon fon aôtre fils, & a-pres abufc de fes coucubines , que pourautant aufTiquil luy auoit machiné fa mort: toutefois quand il en-tendit la tcfte dAbfalom fon fils auoir efté retenue dvnchcfne, luy illec demeuré pendu, il ne fe peut contenir decrier & dire; ainfiiMon fils Abfalom, mon fils,mon fils Ab-i Keg. en. falom,à la mienne volonté queie fufie mort pour toy, falom, mon fils, mon fils. Et touchant lamour coniugale,Au (-hacun cil artei pcrfuadé ( die Propcice ) cmeile furmontc^ttj,.ci. toutes les autres. Omnti amor ma^nuijpdttperte in coniuge mator, Plutarq. en f^cquoy pnrmy infinis autres en fçauroit bien tefpondre la vie de Pcriclcs Athénien , qui aimoit tellement Afpafie fa femme, Pcric. que iamais ne vouloit abandonner ny fortir de fa maifon, quelque temps que ce fuft:, fans fauoir piemieremcnt bai- l I V R E s E P T I E M E. j6l fecIclaifTe à part Periandre Corinthien , qui aima fi folle-ment Ton erpoufc,c|uil eut affaire auec elle toute morte: Et yjj.^ 4Orphée, lequel fc hazarda bien ( ainfi que les Poiftcs deui- Gcorefent ) de delcendre aux enfers, pour demander fa femme, ferpent auoit luce: & fit tant, que Pluton & Proferpi- Metane la luy rendirent,à condition toutefois, quil ne fccuftgarder après dimpatience damour. Qu^ilnejl rien fl-M mefchant que C^HoricieuXt C H A p. 4. Auarice eft vn defîrefFrene & infâtiabledauoir toute chofcjb
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