Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . l il introduit sa main droite (fig. 446)3. Un autre,courbé en deux, est penché sur un vase à très large embouchure, dansune sorte de mortier, où plongent ses deux mains, occupées à mêlerensemble leau et la farine (fig. 447). Dans une attitude semblable,une jeune femme, le corps encore plus penché en avant, se livre au 1. Notice du musée de Boulaq, n° 7C>8. 2. Notice, n°771. Cest ce même personnage que nous avons déjà représenté, p. ,vu de profil. :î. Notice, d° 766. 662 LEGYPTE. même travail
Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . l il introduit sa main droite (fig. 446)3. Un autre,courbé en deux, est penché sur un vase à très large embouchure, dansune sorte de mortier, où plongent ses deux mains, occupées à mêlerensemble leau et la farine (fig. 447). Dans une attitude semblable,une jeune femme, le corps encore plus penché en avant, se livre au 1. Notice du musée de Boulaq, n° 7C>8. 2. Notice, n°771. Cest ce même personnage que nous avons déjà représenté, p. ,vu de profil. :î. Notice, d° 766. 662 LEGYPTE. même travail (fig. 448). Une fois ]«i pàlo ainsi préparéo, dautresfemmes la prennent et la pétrissenl en la roulanl sur une planche ouplutôt sur une table de pierre, devant laquelle on les voit agenouillées,pressant de leurs mains crispées et de leurs bras tendus la niassehumide et molle (fig. 449 et 450). On rencontre encore aujourdhui,nous dit Mariette, à Éléphanline el en Nubie, des femmes qui, la têteornée de la même coiffure, prennent la même pose et se servent des. 448. — Pétrisseuse. Statue en calcaire. Boulaq. Dessin de Bourgoin. mêmes ustensiles pour accomplir la même opération. Deux croquisde M. Bourgoin donnent le détail de celle coiffure qui, chez les femmesdu bas peuple, devait remplacer la perruque réservée aux gensriches; cest un morceau détoffe, quattache un ruban noué derrièrela tète (fig. 451 et 452). Toutes ces figures, que Mariette avail apportées à Paris, en 1878,y ont vivement frappé les archéologues et les artistes; cest quil nen \. Ces quatre dernières figures appartiennent à la série qui, dans la Notice du musée deBoulaq, est réunie en bloc sons les numéros 757 à 764. La figure 449 est que nousavons déjà montrée, vue de profil, dans le dessin de la page 74. LA SCULPTURE SOUS LANCIEN EMPIRE. 663 est pus qui soient mieux faites pour avertir ceux qui savent voir etpour les mettre en garde contre de
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