Gazette des beaux-arts . és artistement. » Associé à un de ses confrères de la communauté, ildonna le mai en 1674 ; en 1678, il entra à lAcadémie, et il fut plusieursfois garde du métier avant dêtre nommé consul en 1699. Quant aux ou-vrages quil fit pour Louis XIV, nous en connaissons quelques-uns. Lescomptes des bâtiments du roi nous le montrent, en 1666, occupé de <l. Cet artiste est vraisemblablement le père de Jean-François Cousinet, qui partitpour Stockholm en 1693 avec son beau-frère René Chauveau, et qui, en 1700, était en-core orfèvre du roi de Suède. Voyez, sur les deux Cousinet, l
Gazette des beaux-arts . és artistement. » Associé à un de ses confrères de la communauté, ildonna le mai en 1674 ; en 1678, il entra à lAcadémie, et il fut plusieursfois garde du métier avant dêtre nommé consul en 1699. Quant aux ou-vrages quil fit pour Louis XIV, nous en connaissons quelques-uns. Lescomptes des bâtiments du roi nous le montrent, en 1666, occupé de <l. Cet artiste est vraisemblablement le père de Jean-François Cousinet, qui partitpour Stockholm en 1693 avec son beau-frère René Chauveau, et qui, en 1700, était en-core orfèvre du roi de Suède. Voyez, sur les deux Cousinet, les Artistes français àlétranger, de M. Dussieux (4856, p. 449 et 482). LORFEVRERIE FRANÇAISE. 141 lexécution de vases dorangers dargent, et telle fut son industrieuse ac-tivité que, sétant associé avec un certain Dutel, ils touchèrent à eux deuxplus de deux cent mille livres pour les « ouvrages dargenterie» quils exé-cutèrent de 1667 à la fin de 1683. Des bassins de toutes les formes et. propres aux usages les plus divers, des chandeliers gigantesques, desbordures de tableaux en argent1, telles furent les œuvres dAlexis fécond artiste vécut assez longtemps pour voir porter à la Monnaie lefruit dun si long effort. Toutefois, il ne faudrait pas sy tromper. Dans son abondante pro- Lacordaire, Xotice historique sur les Gobelins, 1853, p. 69. 142 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. duction, Loir paraît avoir eu toujours quelque chose de lindustriel, et ilne serait pas impossible quil neût été quun entrepreneur trouva un plus sérieux interprète dans Pierre Germain, qui eûtinscrit son nom dans lhistoire à côté de celui de Claude Ballin, si lamort, trop prompte à venir, lui eût permis de réaliser son rêve. Né àParis en 1647, il mourut à trente-sept ans, en 1684. Doué dune inven-tion facile et dune main savante, il obtint les bonnes grâces de Colbert,qui, entre autres travaux, lui fit faire la couverture du livre des
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