. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. , je serois bien» mortifié que pour mobliger il vous en coûtât les frais)) dune trop grande reconnoissance ; et peut-être que ce )) Monsieur lIntendant — Hé non, non, mon cher, )) me répondit-elle, ne craignez pas quil exige que ce que» je puis sans conséquence lui accorder II y a long-tems)) quil me parle dhymen, et toujours j^i dédaigné ses vœux:» hé bien, je les flatterai de quelque espoir. Il men coûtera» quelques petites paroles de douceurs, et voilà tous les» frais de reconnoissance que jaurai à faire. » Je ne sçavois guères si de simples paroles po
. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. , je serois bien» mortifié que pour mobliger il vous en coûtât les frais)) dune trop grande reconnoissance ; et peut-être que ce )) Monsieur lIntendant — Hé non, non, mon cher, )) me répondit-elle, ne craignez pas quil exige que ce que» je puis sans conséquence lui accorder II y a long-tems)) quil me parle dhymen, et toujours j^i dédaigné ses vœux:» hé bien, je les flatterai de quelque espoir. Il men coûtera» quelques petites paroles de douceurs, et voilà tous les» frais de reconnoissance que jaurai à faire. » Je ne sçavois guères si de simples paroles pouvoientêtre achetées si chèrement ; mais enfin, ou je le crus, ou dumoins en fis-je les semblans. Geneviève me demanda ensuite si je pouvois lui direprécisément le jour de mon arrivée à Anec3^ Javois pourcela à consulter notre itinéraire, et je lui promis de le fairele lendemain. Nous convînmes que je garderois encore le litun jour ; et javois besoin de le donner tout entier ausommeil. (A continuer.). ONTES*^ 4 Gaillardises en Vers. Marcotte dŒillet
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