. Oeuvres de Rousseau. n?joli marché. L A 3 B Ê. H-ébien, madame, êces vous dans le goût de ma~j>ropofîàon ? Mad. J E R O S M E. Oui, mondeur, puifque je fuis détrompée i je?ferai ravi de donner ma fille à raonfieur Dorante ,pourvu quil appaife laffaire qui vient darriver. L A B B É. Oh pour cela, madame, il en eft le maître, je: TOUS aiîure. Ça, il ny a quà dreiïer le contrat tout à lheure. Monlîeur Jobelin £e trouve ici forti JOBELIN. Moi dreiTer le contrat* beau, ne vous faites pas tirer loreille , ou?je rais faire entrer les archers. L A F L E C H E. iEt lon vous
. Oeuvres de Rousseau. n?joli marché. L A 3 B Ê. H-ébien, madame, êces vous dans le goût de ma~j>ropofîàon ? Mad. J E R O S M E. Oui, mondeur, puifque je fuis détrompée i je?ferai ravi de donner ma fille à raonfieur Dorante ,pourvu quil appaife laffaire qui vient darriver. L A B B É. Oh pour cela, madame, il en eft le maître, je: TOUS aiîure. Ça, il ny a quà dreiïer le contrat tout à lheure. Monlîeur Jobelin £e trouve ici forti JOBELIN. Moi dreiTer le contrat* beau, ne vous faites pas tirer loreille , ou?je rais faire entrer les archers. L A F L E C H E. iEt lon vous mcnera au Châtelec. Ff iii 142. Le Caffè^ Comédie, 3 O B E L I N. Quoi ! jaurai encore la mortification de faire lefiôntrac de mariage de mon rival î Ah maudit pair-Sc-non 1 DORANTE. Allons, monfieur lAbbé , 8c monfieur le com-mitTaiie , venez fervir de témoins êc fignec au coa»*trat <{\\c nous allons palTer tout â lheure. L A F L E e H E. Ma foi, voilà une vicicableavcmuce de Câ^t. L A CEINTURE MAGIQUE, PETITE COMÉDIE. Repréfentée devant le Roi au mois cîcFévrier 1701, Ffiy 545À JJ T. F. CT F. TI /?- C Est ici un ouvrage de commande , & un tra«1?aîl de douze heures. Ainlî iai lieu defpérer que le«plaifanteries nen feront point examinées trop fé-rieufement. On fçait que linrention de la comédieeft de faire rire , comme celle de la tragédie eft defaire pleurer. Il ny a lien de moins naturel que devoir Jupiter déclamant les vers dEuripide ôc Her-cule négociant avec les oifeaux un pafTage pour lafumée des facrifîces. Cependant ces plaifanteries fontreçues dans Lucien & dans Arillophane , parcequelles excitent la palïîon , ôc que cette premièrerégie couvre toutes les irrégularités. Il neft doncpas néceflaire de juflifier ici ce qui pourroit femblecun peu outré dans la petite Comédie que lon vavoir, puifquon vouloir quelle fût ainfî, &: quellea produit leffet que lon en attendoh. Il feroit peuc<être plus à prop
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