. Égypte. lin (fig. 529). Linfluence grecque y est souverainedans lagencement de la coiffure, mais la technique est égyptienne :le sculpteur sortait de lune de ces écoles mixtes dont jai signalélexistence a Memphis et dans Alexandrie, vers la fin de lâgeptolémaïque. La palette égyptienne sétait enrichie : elle comportait au moinsdeux variétés de rose, cinq à six nuances de vert, de bleu et dejaune, des violets, des lilas, des mauves, surtout dans les régions oùles Grecs avaient colonisé, autour dAlexandrie, au Fayoum, a Pto-lémais de Thébaide, et les peintres cédèrent promptement à la ten-tati
. Égypte. lin (fig. 529). Linfluence grecque y est souverainedans lagencement de la coiffure, mais la technique est égyptienne :le sculpteur sortait de lune de ces écoles mixtes dont jai signalélexistence a Memphis et dans Alexandrie, vers la fin de lâgeptolémaïque. La palette égyptienne sétait enrichie : elle comportait au moinsdeux variétés de rose, cinq à six nuances de vert, de bleu et dejaune, des violets, des lilas, des mauves, surtout dans les régions oùles Grecs avaient colonisé, autour dAlexandrie, au Fayoum, a Pto-lémais de Thébaide, et les peintres cédèrent promptement à la ten-tation de faire des portraits ou de retracer sur les murs des déco-rations analogues à celles qu ils voyaient dans les villas hellé faut sécarter jusquaux Oasis pour retrouver dans les temples oudans les hypogées quelques débris de ces décorations murales ; encoresont-ils dun dessin incorrect et dune touche peu habile (fig. 530). 280 ? — LES PORTRAITS FUNERAIRES DU FAYOUM. V\Q. 526. — Panneau peint de Pakhairi. (Musée du Cuire.) (Cliché I:. Bruffscli.) Les portraits, au contraire, nous sont parvenus en assez grand nombre,grâce à un caprice de la mode. Vers le milieu du 1 siècle avantnotre ère, au Fayoum et dans la Haute-Egypte, les familles riches,rebutées par la lourdeur et par la grossièreté des cercueils en bois,imaginèrent de substituer aux masques sculptés des équivalents oùleurs goûts artistiques fussent plus respectés et les ressemblancesmieux garanties. Elles eurent recours à deux procédés distincts. Lepremier celui dont nous avons actuellement les modèles les plus anciens, consista à rempla-cer la face en ronde bossepar un panneau peint àla cire avec quelques re-touches de détrempe, oumême a la détrempe seule ;on lencastra dans le car-tonnage, au-dessus de latète momifiée, et le mortsembla regarder à traversune lucarne ce qui sepassait dans le mondedes vivants, ainsi que ses ancêtres lavaient fait jadis pa
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