Revue pittoresque : musée littéraire . à moi et mouvrit enfinun cabinet très curieux à étudier. Au premier as-pect, je fus ébloui comme si jétais entré chez lesoleil en personne. Jétais chez les enfants du so-leil : Giorgione, Bellini, Titien, Véronèse, Tinlo-ret répandaient là tout leur rayonnement, jamaison navait réuni de plus éclatant mirage. CèlailEve, nue pour la première fois, parce quelle ca-chait sa nudité; cétait Madeleine repenUinte,a\ei-toute la splendeur de Madeleine pécheresse; cé-tait Vénus au sein de neige, Diane au pied dar-gent; cétaient tous les symboles amoureux despoètes e
Revue pittoresque : musée littéraire . à moi et mouvrit enfinun cabinet très curieux à étudier. Au premier as-pect, je fus ébloui comme si jétais entré chez lesoleil en personne. Jétais chez les enfants du so-leil : Giorgione, Bellini, Titien, Véronèse, Tinlo-ret répandaient là tout leur rayonnement, jamaison navait réuni de plus éclatant mirage. CèlailEve, nue pour la première fois, parce quelle ca-chait sa nudité; cétait Madeleine repenUinte,a\ei-toute la splendeur de Madeleine pécheresse; cé-tait Vénus au sein de neige, Diane au pied dar-gent; cétaient tous les symboles amoureux despoètes et des religions. Le dirai-je ? je crus vague-ment dabord entrer dans un harem, — ce <iui maprouvé la faillibilité, — dautres diront linfailli-bilité, — du génie vénitien. ARSÈNE HOUSSAYE. La luile nu prorhain numéro REVUE POLITIQUE. Que vous (lirai-je des événements? vous parle- dIiui, lnut cliemiii mène a Rome, jallais dire àrai-je poliliqne ? t la répulilique, demandez plulûl au
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