Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . egré linconvénient que nous venons designaler. Nous en dirons autant des bougies de laminaria, si vantées dans ces der-niers temps ; il nest pas de substance hygrophile aussi dangereuse quecelle-ci. La bougie, extrêmement rigide, blesse le canal pendant son intro-duction; énormément dilatée, elle fait éclater le rétréciss


Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . egré linconvénient que nous venons designaler. Nous en dirons autant des bougies de laminaria, si vantées dans ces der-niers temps ; il nest pas de substance hygrophile aussi dangereuse quecelle-ci. La bougie, extrêmement rigide, blesse le canal pendant son intro-duction; énormément dilatée, elle fait éclater le rétrécissement au momentoù elle est retirée. Cest là de la dilatation forcée, mais de la dilatation for-cée appliquée à laventure, sans aucune règle. On a cherché, il est vrai, àproportionner le volume de la bougie au degré de dilatation que Ton désireobtenir, mais on ne peut empêcher le laminaria de prendre cette formebilobée qui constitue son principal danger. On pourrait employer, pour obtenir demblée une dilatation aussi consi-dérable que possible, le dilatateur à air ou à eau dont parle Th. Du-camp (1). Ce dilatateur, dorigine très-ancienne, se compose dun petit sac debaudruche (fig. 1392) fixé, par son ouverture, à lextrémité dun tubedar-. FlG. 1392. ~ Dilatateur à air ou à eau. gent. Un mandrin conduit le sac de baudruche jusque dans la partierétrécie; une insufflation dair ou une injection deau le distend autant quepossible. Ce procédé nest pas dangereux, mais il présente de grandes dif-ficultés dapplication et ne conduit quà des résultats très-problématiques. Ducamp nemployait ce dilatateur quaprès avoir détruit la coarctationpar des cautérisations répétées. Costallat (2) a proposé un autre appareil, composé dun long sac de lingefin quun mandrin flexible pousse jusquau fond de lurèthre. Une petitetige fourchue pousse ensuite des brins de charpie dans le sac et les tient (1) Ducamp, Rétention durine, p. 170. (2) A. C


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