. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... . Comparaison avec les formes fossiles. — L'assimilation est certai- nement encore plus difficile avec les espèces fossiles souvent multipliées à l'infini, pour des raisons assez vagues, et surtout à cause de leur mauvaise conservation. Toutefois, en combinant les caractères, comme nous venons de le faire pour les formes vivantes, nous arriverons à un rapprochement établi sur des bases aussi sérieuses que possible. M. Marty (Les Etudes de M. Laurent, p. 14) avait comparé non sans raison la Laurinée de Men


. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... . Comparaison avec les formes fossiles. — L'assimilation est certai- nement encore plus difficile avec les espèces fossiles souvent multipliées à l'infini, pour des raisons assez vagues, et surtout à cause de leur mauvaise conservation. Toutefois, en combinant les caractères, comme nous venons de le faire pour les formes vivantes, nous arriverons à un rapprochement établi sur des bases aussi sérieuses que possible. M. Marty (Les Etudes de M. Laurent, p. 14) avait comparé non sans raison la Laurinée de Menât au Laurus vetusta Sap. (Fig. ^q) des travertins anciens de Sézanne, mais la situation du plus grand diamètre et surtout les rapports de l'ensemble de la nervation tertiaire avec les bords de la feuille, nous ont paru des motifs suffisants pour ne pas réunir les deux organes sous un même nom, quoique reconnaissant par les affinités avec les formes des Phœbe actuels le lien déjà signalé par M. Marty. Le Laiirus assimilisde Sézanne ^Fig. 60), paraît aussi avoir beaucoup d'analogie avec la feuille de Menât, si ce n'était l'espace- ment des nervures secondaires. Saporta dit qu'on peut le comparer au Laurus nob'dis à feuilles étroites, mais plus particulièrement à ÏOcolea lanceolata ( = Phœbe lanceolala Nées.). A cause du réseau veineux, cette feuille n'a avec le Laurus nobiUs qu'une simple analogie de forme extérieure, c'est le deuxième rapprochement proposé par de Saporta, qu'il convient de retenir. C'est un de ceux que nous avons signalés, quand nous avons comparé la feuille de Menât aux formes de la nature actuelle. Les analogies sont encore assez grandes avec les feuilles de Gelinden que Saporta rapporte aux Laurinées : Phœbe lelranlhe- raceci Schimp ( = Laurus tctrantheroidea Sap.), Laurus Onialii (Revision de la flore de Gelinden, pi. 10), et Laurus Forbesi (Grès de la Sarthe et Arkoses de Brives). Chez le premier, le bord, le rap


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