. Annales des sciences naturelles . rticulier deceux constituant le sous-ordre des Abdominales, cest-à-direles Physostomi de Mùller, moins les Apodes, jai cherchéà établir pour ces Poissons, daprès un mode fréquemmentemployé, un tableau, sorte de classification graphique, indi-quant les rapports que nous pouvons saisir entre les différentesfamilles dans lesquelles ils sont répartis. Quant à ces familles mêmes, ce sont celles admises ùntherdans ses plus récents travaux, aujourdhui devenusclassiques en ichtyologie. Ce nest pas quon doive, au moinspour quelques-unes, les regarder comme défi


. Annales des sciences naturelles . rticulier deceux constituant le sous-ordre des Abdominales, cest-à-direles Physostomi de Mùller, moins les Apodes, jai cherchéà établir pour ces Poissons, daprès un mode fréquemmentemployé, un tableau, sorte de classification graphique, indi-quant les rapports que nous pouvons saisir entre les différentesfamilles dans lesquelles ils sont répartis. Quant à ces familles mêmes, ce sont celles admises ùntherdans ses plus récents travaux, aujourdhui devenusclassiques en ichtyologie. Ce nest pas quon doive, au moinspour quelques-unes, les regarder comme définitivement limi-tées, les méthodes empiriques dont on fait usage pour la classi-fication des animaux laissent beaucoup de doute à cet égard; ilme paraît dès à présent probable quon pourrait avec avantageen diminuer le nombre et opérer quelques réunions. Ainsi, {]) Chevreul, Histoire des connaissances chimiques, p. 152. Paris, 1866. ARTICLE N 6. POISSONS MALACOPTÉRYGIENS ABDOMINAUX. ïdei 6 L. VAILLANT. lorsque lon comprend clans la famille des Mormyridées destypes tels que les Mormyrns et les Gymnarchus, si dissem-blables par la structure de leur vessie natatoire, la dispositiondes dents, etc., et, dans le genre Mormyrns, des poissons dunaspect aussi différent que le Mormyrns oxyrhynchus, Geoff.,et le iW. fowe,Lacép., est-il rationnel de regarder les Umbridœcomme distincts des Esocidœ, et ne conviendrait-il pas égale-ment de réunir en un seul groupe les Cyprinidœ, les Kneriidœet même les Cyprinodontidœ, bien voisins les uns des autres,sauf la disposition des dents maxillaires et pharyngiennes?Toutefois ces points de détails nayant que peu dimportance,surtout lorsquil sagit dappréciation de rapports, il y a avan-tage à ne pas modifier sans raison majeure des divisions con-nues et adoptées dans la pratique. Guvier, pour la remarquable classification proposée dans sonrègne animal, et Valenciennes, son co


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