L'Invasion de la mer . ope dont ils donnèrent sa part àCoupe-à-cœur. Cela faisait quelques kilos de bonne chair quilsrapportèrent au campement. On alluma du feu, on plaçaquelques tranches sur les charbons ardents, et, si tous se réga-lèrent de succulentes grillades, il ny a pas lieu dy insister. En vérité, chacun avait repris de nouvelles forces après cedéjeuner inattendu où la viande remplaçait les fruits. Et, dèsquil fut terminé à la satisfaction générale :• « En route, dit le capitaine Hardigan. Il ne faut pas poursuite des Touareg de Zenfig est toujours à redouter. » En eff


L'Invasion de la mer . ope dont ils donnèrent sa part àCoupe-à-cœur. Cela faisait quelques kilos de bonne chair quilsrapportèrent au campement. On alluma du feu, on plaçaquelques tranches sur les charbons ardents, et, si tous se réga-lèrent de succulentes grillades, il ny a pas lieu dy insister. En vérité, chacun avait repris de nouvelles forces après cedéjeuner inattendu où la viande remplaçait les fruits. Et, dèsquil fut terminé à la satisfaction générale :• « En route, dit le capitaine Hardigan. Il ne faut pas poursuite des Touareg de Zenfig est toujours à redouter. » En effet, et, avant de quitter leur campement, les fugitifs ob-servèrent-ils avec-grande attention toute cette lisière de lHin-guiz qui se prolongeait vers la bourgade. Elle était déserte, et,sur toute létendue du chott, à lest comme à louest, ne se mon-trait aucune créature vivante. Et, non seulement les fauves et lesruminants ne saventuraient jamais sur ces régions désolées, EN FUITE. 209. Ce nétait point un lion, mais une (Page 20S.) mais les oiseaux eux-mêmes ne les traversaient point à tire-daile. Et pourquoi leussent-ils fait? puisque les diverses oasisde lHinguiz leur procuraient des ressources que naurait pasfournies laride surface du chott?Dailleurs, à cette observation que lit le capitaine Hardigan :« Ils en deviendront les hôtes habituels, répondit lingénieur :oiseaux de mer, du moins, goélands, mouettes, frégates, alcyons, 27 ?nt) LINVASION DE LA MER. lorsque le Melrir sera changé en un vaste lac, et, sous les eaux,se glisseront les poissons et les cétacés méditerranéens ! Et jecrois déjà voir, à toute voile ou à toute vapeur, les flottilles deguerre et de commerce sillonner la nouvelle mer ! — En attendant que lechott suit rempli, monsieur lingénieur,déclara le brigadier Pistache, mest avis quil faut profiter de cequil ne lest pas encore pour regagner le canal. A espérer quunbâtiment vienne nous pren


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