. Dictionnaire de la langue Françoise, ancienne et moderne . , je ne condanne pas ceux qui em-ploient le mot de quotidien comme un motconfacré , mais jaimerois mieux ànenwn pain de-chaque jour , que mon pain quotidien , & je ne mefervirois proprement du mot quotidien que dansle burlefque ou dans quelques façons de parlerproverbiales. Cependant Meffieurs de Pott-Roïal,Nouveau Tefament, S. Mathieu, chapitre 6. Ontécrit : Seigneur, donne-^-moi mon pain de chaquejour. ?\ Cejl Jon pain quotidien, ceft-à-dire , cequil fait ou ce quil a chaque jour, (f Cétoitainfi que le pauvre homme défendoit les hy


. Dictionnaire de la langue Françoise, ancienne et moderne . , je ne condanne pas ceux qui em-ploient le mot de quotidien comme un motconfacré , mais jaimerois mieux ànenwn pain de-chaque jour , que mon pain quotidien , & je ne mefervirois proprement du mot quotidien que dansle burlefque ou dans quelques façons de parlerproverbiales. Cependant Meffieurs de Pott-Roïal,Nouveau Tefament, S. Mathieu, chapitre 6. Ontécrit : Seigneur, donne-^-moi mon pain de chaquejour. ?\ Cejl Jon pain quotidien, ceft-à-dire , cequil fait ou ce quil a chaque jour, (f Cétoitainfi que le pauvre homme défendoit les hyper-boles quotidiennes. Scar. Rom. i. part, ch, 6,•{ Ceft une fièvre quotidienne. La Chambrerf II fe taît de Ciceron , dautant que lon le criele pain quotidien de la pédanterie. Reg. Sut lo.)Quotient, y. W2. \_Quotiens, quotus. ] Termeà^Arimétique. Ceft le réfultat de la diviîion, &Cle nombre qui marque combien de fois le divi-feur eft contenu dans le nombre divifé. Q u o t IT e , /. OT. [ Quota pars. ] Sa quote*part dune r; 319 R. R A B. R Siihf}. fcm. Une lettre de lAlphabet.( Faire une R. LR fe plaint que l/ÔC VE lontï\ tort atbiblie à la fin des mots , quon nelentend prefque plus aller, ni venir. Ablanc. ordonnons à iR de filer doux , quand ellefera la dernière , fur peine dêtre chaffé Luc. ) Vr finale des infinitifs des verbes de la pre-mière & de la féconde conjugaifon , ne feprononce point , fi bien quen lilant ou parlantfamilièrement on doit prononcer ces infinitifs,aimer, charmer, ouir , ravir, & autres pareils,comme sils étoient écrits aimé , charmé, oui jravi, &c. Fai/c;. Rem. Ce quon dit de la pro-nonciation de Vr des infinitifs de la première &de la féconde conjugaifon , fe doit particuliè-rement obferver dans la profe , car en vers Vrde linfinitif fe prononce un peu plus forte , &fur-tout lorfque linfinitif fait le repos dun grandvers , & que ce repos eft immédiatement fuividune voïelle. ( Hèlas ! il


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