Essai sur la gamme . ineur normal primaltéré qui correspond régu-lièrement au premier des deux schémas ci-dessous (./?^. 3o5); on verrait encore que cette Fig. 3o5. fa do sol ; siT) sip fa gamme peut être interprétée comme correspondant au second de ces schémas, qui nediffère du premier que par la substitution de siQ à .çtj^ et est formé des trois échellesmineures conjointes sip,fo, do; donc la gamme ternaire altérée dont il sagit peut aussiêtre interprétée comme une gamme ternaire non altérée, mais dont la note jouant habi-tuellement le rôle de dominante aurait été prise pour tonique. Dune fa
Essai sur la gamme . ineur normal primaltéré qui correspond régu-lièrement au premier des deux schémas ci-dessous (./?^. 3o5); on verrait encore que cette Fig. 3o5. fa do sol ; siT) sip fa gamme peut être interprétée comme correspondant au second de ces schémas, qui nediffère du premier que par la substitution de siQ à .çtj^ et est formé des trois échellesmineures conjointes sip,fo, do; donc la gamme ternaire altérée dont il sagit peut aussiêtre interprétée comme une gamme ternaire non altérée, mais dont la note jouant habi-tuellement le rôle de dominante aurait été prise pour tonique. Dune façon générale, pour discerner quelles sont les gammes ternaires altérées quipeuvent aussi être considérées comme non altérées, il suffit de jeter les yeux sur la figuresuivante, dans laquelle le signe ? indique que la note affectée de ce signe peut être consi-dérée indifféremment, soit comme naturelle, soit comme pourvue de laltération quellepossède dans le douzain 144 imiTIÈME PARTIE. — GAMMES DIVERSES. On voit que, parmi les trente-deux gammes diatoniques : 1° Celles qui onl si} et fab, avec ré? la? mi?, peuvent être considérées comme forméespar trois échelles conjointes si}, fa, do, de modes quelconques, ces gammes étant ratta-chées à leur échelle supérieure : cest notamment le cas ci-dessus examiné de la gammede da mineur normal primaltéré. 2° Celles qui ont /«a et ri-i, avec la? mi? si?, peuvent être considérées comme forméespar trois échelles conjointes fa, do, sol, de modes quelconques, ces gammes étant ratta-chées à leur échelle médiane; cest le cas des gammes ternaires naturelles. 3° Enfin celles qui ont rêb, et lai, avec mi? si? fa?, peuvent être considérées commeformées par trois échelles conjointes do, sol, ré, de modes quelconques, ces gammes étantrattachées à leur échelle inférieure : cest notamment le cas ci-dessus examiné de de do majeur normal sécaltéré
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